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Le voyage contre le tourisme (3ème édition)

PAQUOT Thierry
Date de parution 07/05/2024
EAN: 9791093250670
Disponibilité Disponible chez l'éditeur
L’Office Mondial du Tourisme fanfaronne : les touristes sont deux milliards. Que signifie qu’un Terrien sur quatre soit à un moment de l’année un touriste ? Une plus grande tolérance envers autrui ? Une ouverture d’esprit marquée par une curiosité sa... Voir la description complète
Nom d'attributValeur d'attribut
Common books attribute
ÉditeurETEROTOPIA
Nombre de pages120
Langue du livrePas de contenu linguistique
AuteurPAQUOT Thierry
FormatPaperback / softback
Type de produitLivre
Date de parution07/05/2024
Poids2 g
Dimensions (épaisseur x largeur x hauteur)1,00 x 15,00 x 21,00 cm
L’Office Mondial du Tourisme fanfaronne : les touristes sont deux milliards. Que signifie qu’un Terrien sur quatre soit à un moment de l’année un touriste ? Une plus grande tolérance envers autrui ? Une ouverture d’esprit marquée par une curiosité sans limite ? Une disponibilité accrue envers ce qui nous est étranger ? Le tourisme n’est pas neutre. Il favorise une économie globalisée aux retombées locales minimes et banalise un néo-colonialisme de subordination généralisée... De même, croire que le hit-parade des « hauts lieux » de l’Humanité mis en place par l’Unesco stimulerait une « mémoire collective » aux fonctions éducatives se révèle un incroyable leurre. La multiplication des équipements standardisés (aérogares, hôtels, musées, fronts de mer et de fleuve, « quartiers historiques », etc.) et des coûteux « événements » (Jeux Olympiques, Expositions universelles, etc.) homogénéisent les sites, leurs temporalités et leurs spectacles. Le pic pétrolier et le dérèglement climatique appellent à une plus grande responsabilité envers le pourquoi et le comment des mobilités. Le tourisme est déjà responsable de 8 % des émissions mondiales de gaz à effet de serre... Faut-il, là aussi, décroître ? Il convient, à coup sûr, de rompre avec le tourisme massifié (et ses sousproduits que sont les tourismes sexuel, médical, équitable, durable...) et de privilégier le voyage et ses acclimatations progressives aux cultures que l’on découvre, plus lentes, plus économes, plus attentives. L’être humain est relationnel, il serait aberrant de lui interdire de voyager ! Mais, compte tenu des nouvelles contraintes environnementales, il devient indispensable de repenser le proche et le lointain, ces deux aimants de toute boussole existentielle.