En continuité avec l’œuvre du comte de Saint-Saud, le grand généalogiste périgordin, une équipe de généalogistes ethistoriens régionaux s’est réunie pour publier ses recherches et travaux sur les familles du Périgord, à la manière desGénéalogies Limousines et Marchoises, série qui traite avec succès de ces provinces voisines depuis plus de 30 ans.Le premier volume de cette nouvelle série sera consacré à sept lignages nobles ou notables :? Les BADEFOLS, premiers seigneurs de Badefols-d’Ans, sont suivis depuis le XVe siècle et s’éteignent au début duXVIIe siècle.? Les BEAUROYRE, seigneurs de La Peyre (en Hautefort), qui apparaissent au XIIe siècle, et sont suivis aveccertitude depuis le XVe siècle jusqu’à leur extinction au XXe siècle.? Les BONNEGUISE, suivis depuis la fin du XIVe siècle, furent eux aussi seigneurs de Badefols-d’Ans, qu’ils firentériger en marquisat au XVIIIe siècle, avant de disparaître au début du siècle suivant.? Les GONTAUT de BADEFOLS, moins connus que leurs illustres aînés Gontaut Biron, sont installés à Badefols-surDordogne dès le début du XIIIe siècle, et beaucoup d’inexactitudes étaient à rectifier dans leur filiation. En sont issusceux de SAINT-GENIÈS, peu ou mal connus, qui disparurent au tout début du XIXe siècle, également étudiés ici.? Les SALIGNAC du Périgord, connus depuis le XIe siècle, se suivent depuis le XIIIe siècle. C’est la première étudemoderne et exhaustive sur cette importante famille, dont les premiers degrés ont été peu ou mal étudiés, ainsi quecertaines branches. La plus illustre, celle de La Mothe-Fénelon, sera la dernière à s’éteindre au milieu du XIXe siècle.? Quant à leurs homonymes les SALIGNAC des provinces voisines (Marche, Berry, Angoumois et Poitou), dontplusieurs ont revendiqué une origine commune avec ceux du Périgord, leur étude était absolument nécessaire pourfaire le point sur ces prétentions, selon nous infondées.? Les SÉNAILHAC, notables originaires de Limeuil, sont suivis depuis la fin du XVIe siècle et se sont continuésjusqu’à nos jours. Certaines branches parvinrent à la noblesse soit régulièrement, soit irrégulièrement.
