Broc en stock

Broc en stock est née d’une conjonction de plusieurs inspirations : Un air de famille, Art de Yasmina Reza, la pièce Le Prénom, Kaamelott d’Alexandre Astier et, sans doute, de maintes autres influences. C’est un huis clos en famille. Une conversation, sans enjeu clairement défini, mais avec un tac au tac très affûté. Le titre, Broc en stock, évoque tout le bric-à-brac dont on s’encombre dans la vie, et qui fait qu’en place de jouir de ce que l’on possède, nous devenons des Atlas qui portent leur propre maison. C’est le problème commun de la syllogomanie, communément appelée « syndrome de Diogène ». Pauvre Diogène… Lui qui, à l’inverse de tout cela, avait choisi de se libérer de toute possession matérielle et dormait dans un tonneau… J’aurais aimé lui demander si ça roule. Mais, s’il avait été dans une pente, tombant vers un ravin, m’aurait-il répondu « Oui. » Et ce « oui » aurait-il été synonyme de « tout va bien » ?Cédric Bardyn est également l’auteur des pièces de théâtre Starfoullah et Quand il s’agit de soi, dont l’incommensurable succès est toujours en cours de progrès. On ne peut pas mesurer le rien. Le rien est incommensurable. Et, partir de rien, pour arriver nulle part, ce n’est pas à la portée du premier nénuphar.