Algèbre de la pente est un recueil où la mer, l'ubac et l'embellie scrutée tissent une trame vibrante, où les mots et la mélodie des phrases plongent dans la mémoire à la recherche de l'oubli ou, plus probablement, du silence, cet espace propice aux rêves et à l'évanescence du réel. Le voyage, le refus, les mirages qui bordent les mots, et cette absence d'un « on-ne-sait-quoi » et d'un « on-ne-sait-qui » résonnent dans un souffle suspendu, tandis que la menace silencieuse de la pente s'avance inexorablement.