Intemporel Nos adieux volent Anges sans ailes Qui restent égarés suspendus Entre le ciel et la terre ; La pénombre enveloppe nos visages Et nos regards ; Un morceau de lumière Gémit en cachette ; Nos âmes amputées Crient dans les plis du siècle ; Les mots sont immobilisés Dans nos gorges Comme les étoiles qui s'abîment Dans les trous noirs.