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La lèvre de Micòl

Surin Guillaume
Date de parution 25/01/2021
EAN: 9791037006646
Disponibilité Disponible chez l'éditeur
« À quoi bon des poètes, en temps de détresse ? » La question de Hölderlin, placée par Heidegger au centre de sa réflexion sur la poésie, impose à tout poète de l’après Seconde Guerre mondiale le double impératif de dire et taire l’événement représ... Voir la description complète
Nom d'attributValeur d'attribut
Common books attribute
ÉditeurHERMANN
Nombre de pages282
Langue du livreFrançais
AuteurSurin Guillaume
FormatPaperback / softback
Type de produitLivre
Date de parution25/01/2021
Poids354 g
Dimensions (épaisseur x largeur x hauteur)1,60 x 14,00 x 21,00 cm
Giorgio Bassani et le récit en temps de détresse
« À quoi bon des poètes, en temps de détresse ? » La question de Hölderlin, placée par Heidegger au centre de sa réflexion sur la poésie, impose à tout poète de l’après Seconde Guerre mondiale le double impératif de dire et taire l’événement représenté métonymiquement par un nom tel que Buchenwald. Et c’est pourtant à un récit, genre plus que tout autre soumis au risque du bavardage, que Giorgio Bassani a choisi de répondre à ce double bind : depuis les marges de la communauté juive de Ferrare, du vert paradis des amours enfantines, il construit une œuvre qui s’accomplit autant comme témoignage illisible que comme rachat, don de sens.La lèvre de Micòl est ainsi une réflexion sur la possibilité moderne du récit, une entreprise de refonte de ce que peut être la lecture, la réception d’un récit, afin d’y trouver des modes de propagation particuliers qui l’accomplissent de manière radiale, verticale. Si, comme le rappelle Jacques Derrida, « la langue, c’est en hébreu la lèvre », ce livre cherche à se porter vers la volonté qui fut celle de Bassani, écrivain italien majeur trop méconnu en France, de construire un personnage féminin, Micòl, qui dans un corps fait langue, rachète la dispersion insupportable des corps perdus, dans un récit qui trouve dans le lyrisme l’économie d’une efficacité politique.