Traitement en cours...

Les faux-semblants de la mobilité durable

Reigner Hélène, Brenac Thierry
Date de parution 25/11/2021
EAN: 9791035106577
Disponibilité Disponible chez l'éditeur
Les politiques de mobilité durable, légitimes au regard de la nécessaire transition écologique, ne sont pas dénuées d'angles morts ni de contradictions. Privilégiant l'amélioration du cadre de vie dans certains espaces, ces politiques sont paradoxale... Voir la description complète
Nom d'attributValeur d'attribut
Common books attribute
ÉditeurED SORBONNE
Nombre de pages286
Langue du livreFrançais
AuteurReigner Hélène, Brenac Thierry
FormatPaperback / softback
Type de produitLivre
Date de parution25/11/2021
Poids464 g
Dimensions (épaisseur x largeur x hauteur)1,50 x 16,00 x 24,00 cm
Risques sociaux et environnementaux
Les politiques de mobilité durable, légitimes au regard de la nécessaire transition écologique, ne sont pas dénuées d'angles morts ni de contradictions. Privilégiant l'amélioration du cadre de vie dans certains espaces, ces politiques sont paradoxalement porteuses de risques environnementaux et sociaux : complexification des espaces réaménagés pour les trams et bus en site propre, nouvelles formes d'accidents, reports de trafic vers des espaces « délesteurs », développement de modes de déplacement à risque (deux-roues motorisés), déploiement sélectif de quartiers « verts » et « apaisés » alimentant la ségrégation sociale. Identifier ces risques, largement occultés, et en comprendre l'origine est une nécessité si l'on veut qu'ils soient pris en compte dans l'action publique. C'est l'objet de cet ouvrage, qui rassemble les contributions de géographes, d'économistes, d'urbanistes, de politistes, de psychologues, d'ingénieurs en transport. Ces travaux défendent l'idée que l'impératif d'attractivité et l'intensité des flux qui caractérisent nos sociétés urbaines jouent en défaveur d'une mobilité plus socialement et écologiquement soutenable. Ils mettent en lumière, aussi, les incohérences de ces politiques souvent propices à des conflits d'usages sur les espaces publics. Mobilisant le concept d'ergonomie spatiale et ses outils, ils révèlent enfin que les marges de manoeuvre des citadins pour changer de mode de déplacement sont inégalement réparties selon leur situation dans l'espace urbain.