Traitement en cours...
Fermer la notification

Toutes nos lignes téléphoniques...

sont actuellement en dérangement du fait de l'opérateur (SFR), qui nous dit mettre tout en œuvre pour rétablir la situation dans les plus brefs délais mais jusqu'ici n'a pas réussi à le faire.
Nous restons cependant à votre disposition par d'autres moyens pour vous informer.
Si vous souhaitez connaître les dates estimées d’expédition des titres que vous avez commandés, pensez à simplement consulter le détail de vos commandes sur side.fr.
Si vous avez besoin d’une autre information, vous pouvez, selon votre urgence, écrire à notre service clients à france@side.fr ou appeler directement votre représentant ou appeler le 06 34 54 96 63, le numéro d'urgence temporaire que nous avons mis en place en attendant de retrouver notre accueil téléphonique habituel.

Afficher la notification

L'ego-graphie de l’art (notre contemporain)

Dieuzayde Louis, Butel Yannick
Date de parution 05/12/2023
EAN: 9791032004920
Disponibilité Disponible chez l'éditeur
Nous vivons une drôle d’époque où le monde prétend qu’il offre de quoi nourrir la jouissance. Perspectives que l’art contemporain déçoit et qui lui vaut d’être inquiété par le tribunal du bon goût, car l’art contemporain ne se destine pas à la jouiss... Voir la description complète
Nom d'attributValeur d'attribut
Common books attribute
ÉditeurPU PROVENCE
Nombre de pages120
Langue du livreFrançais
AuteurDieuzayde Louis, Butel Yannick
FormatBook
Type de produitLivre
Date de parution05/12/2023
Poids308 g
Dimensions (épaisseur x largeur x hauteur)0,80 x 22,80 x 22,80 cm
Nous vivons une drôle d’époque où le monde prétend qu’il offre de quoi nourrir la jouissance. Perspectives que l’art contemporain déçoit et qui lui vaut d’être inquiété par le tribunal du bon goût, car l’art contemporain ne se destine pas à la jouissance du sujet.Mis au ban pour participation à la déconstruction, poursuivi pour attentat contre le beau, atteinte au sublime, accusé de n’être que placement et blanchiment d’argent, condamné pour élitisme, entendu pour incitation à nuire au chef-d’œuvre… l’art contemporain ne cesse d’être inquiété par le tribunal du bon sens et du bon goût qui lui reproche moult défaillances et « haut(r)es » trahisons. Qui partagera ce descriptif émettra un verdict sans appel : « l’art contemporain, c’est nul ». Un effort de réflexion permettrait, pour filer le paradigme judiciaire, de « faire appel ». Sans doute, l’art contemporain ne se destine pas à la jouissance du sujet. En d’autres termes, l’art contemporain entretient un lien ténu à la frustration du désir de jouir. Il ne fait pas jouir, « pas jouir tout le monde ». Fin de l’orgasme collectif donc ! Bien, mais alors que penser de tout cela et de ce que l’on pourrait appeler « la centritude du sujet » qui conduit, in fine, à poser qu’il n’y a d’œuvre que parce qu’il y a de l’ego satisfait, de l’égo qui jouit (celui de l’artiste comme celui du spectateur) ? Que penser de cette centralité du sujet et de ce « tout à l’égo » qui semble s’être mis en place au dépend de l’œuvre dans l’art contemporain ? Et, mais encore, la « centritude du sujet » se réduit-elle à la jouissance ? Il doit bien y avoir des marges, y compris dans le centre, à l’intérieur de l’égo ! Il doit tout de même bien y avoir d’autres manières d’ergoter…