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Ouverture des Comédiens ambulants (matériel)

Devienne François, Subiger Camille
Date de parution 01/09/2011
EAN: 9790231806021
Disponibilité Disponible chez l'éditeur
Avant-dernier de ses douze ouvrages lyriques, Les Comédiens ambulants, opéra-comique en deux actes, est créé le 28 décembre 1798 au Théâtre Feydeau, avec la participation du compositeur dans l’orchestre, selon La Décade philosophique.Louis-Benoît Pic... Voir la description complète
Nom d'attributValeur d'attribut
Common books attribute
ÉditeurSYMETRIE
Nombre de pages500
Langue du livreFrançais
AuteurDevienne François, Subiger Camille
FormatPaperback / softback
Type de produitLivre
Date de parution01/09/2011
Poids4010 g
Dimensions (épaisseur x largeur x hauteur)3,00 x 21,00 x 29,70 cm
opéra-comique en deux actes sur un livret de Louis-Benoît Picard
Avant-dernier de ses douze ouvrages lyriques, Les Comédiens ambulants, opéra-comique en deux actes, est créé le 28 décembre 1798 au Théâtre Feydeau, avec la participation du compositeur dans l’orchestre, selon La Décade philosophique.Louis-Benoît Picard (1769-1828), qui avait déjà produit le livret des Visitandines (1792) et celui de Rose et Aurèle (1794), deux autres opéras-comiques de Devienne, met en scène la rencontre entre un comédien et un militaire ayant chacun une valise se ressemblant étrangement. La valise d’Hubert, le militaire, a été volée par des brigands qu’il a mis en déroute. Voulant clarifier cette situation devant le greffier, Hubert se trompe de valise. Entretemps, un villageois aperçoit les comédiens répétant une scène de voleurs et, croyant qu’ils sont réellement les receleurs de la valise, les suit à Beaugency pour les dénoncer. Le greffier de la ville finit alors par comprendre, après l’arrivée du militaire et de la malle des comédiens, l’échange des bagages qui explique le quiproquo.La réception de l’ouvrage semble avoir été partagée. L’ouverture, traitée comme un mouvement de symphonie concertante, est jugée « fort agréable […], mais le sujet semblait exiger quelque chose de plus gai », indique le chroniqueur de La Décade philosophique. De même, si « la musique est peu de chose […], le peu qui s’y […] trouve est facile et chantant ». Quant à l’interprétation, le critique retient la qualité des prestations vocales et instrumentales, particulièrement au second acte où « une ariette chantée par la citoyenne Rolandeau » a procuré « beaucoup de plaisir ».La structure de l’ouverture en fa majeur est conforme en tous points aux canons de l’époque. À une introduction lente valorisant cinq solistes (flûte, hautbois, clarinette, basson, cor), succède un allegretto de forme rondo-sonate (A-B-A-C-A-B’-coda) dont le refrain (A) rassemble tout l’orchestre tandis que les couplets B et C font dialoguer les solistes avec le ripieno. Le couplet C se distingue par son thème emprunté à celui des « Couplets » qui, chantés par le militaire Hubert, à l’acte I, fait l’objet de plusieurs variations : Devienne, comme la plupart de ses contemporains, met en avant la figure du militaire, personnage prisé du public d’opéra-comique à cette époque. Quant à l’harmonie, elle ne s’éloigne pas des tons voisins de la tonalité principale. En revanche, les mélodies sont plus travaillées, mais facilement mémorisables par leur ligne gracieuse et chantante.Ainsi, l’ouverture des Comédiens ambulans atteste de l’intérêt porté par l’époque révolutionnaire aux styles concertants et révèle un compositeur dont la musique, délicate et virtuose, « donne aux premiers artistes de l’orchestre une occasion de faire briller la supériorité de leur talent ».Camille Subigersous la direction scientifique deJean-Christophe Branger,(département de Musique et MusicologieUFR Art Lettres et Langues-Metz, Université de Lorraine)