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Quatre Exemples tirés des « Nécessités de la vie »

Sacre Guy, Éluard Paul
Date de parution 01/02/2015
EAN: 9790231800210
Disponibilité Disponible chez l'éditeur
Dans un conte d’Anatole France, au roi de Perse mourant qui voulait apprendre « l’histoire universelle des hommes » mais n’aura plus le temps de lire les volumes compilés par ses savants, leur doyen, dans l’oreille, murmure ce résumé : « Ils naquiren... Voir la description complète
Nom d'attributValeur d'attribut
Common books attribute
ÉditeurSYMETRIE
Nombre de pages11
Langue du livreFrançais
AuteurSacre Guy, Éluard Paul
FormatPaperback / softback
Type de produitLivre
Date de parution01/02/2015
Poids60 g
Dimensions (épaisseur x largeur x hauteur)0,30 x 21,00 x 29,70 cm
poèmes de Paul Éluard
Dans un conte d’Anatole France, au roi de Perse mourant qui voulait apprendre « l’histoire universelle des hommes » mais n’aura plus le temps de lire les volumes compilés par ses savants, leur doyen, dans l’oreille, murmure ce résumé : « Ils naquirent, ils souffrirent, ils moururent… »Je ne sais si Paul Éluard a conçu ses Exemples comme un apologue. Mais les poèmes que j’ai retenus parmi la quarantaine de ce recueil peu fréquenté me semblent aujourd’hui, à bientôt trente ans de distance, résumer eux aussi, à leur manière énigmatique, la même histoire, et c’est probablement ce qui me les a fait réunir. Qui les prend au mot, et donc à l’image, est frappé de ce chemin furtivement mais fermement tracé. Voici la jeunesse, avec son cœur gonflé de rêves, et qui pense avoir vaincu l’ennemi intime en feignant simplement de l’ignorer ; voici le souvenir d’une enfance à tire-d’aile, et l’angoisse d’en voir disparaître la vertu émerveillante ; voici enfin le corps désemparé, l’âme appauvrie, l’usure infatigable du temps.Ce raccourci – tardif, encore une fois, et fruste, comme ils le sont tous – ne doit pas incliner l’interprète à assombrir d’emblée sa palette ; au contraire, dans les premiers morceaux j’entends plutôt du blanc que du gris : celui des vitres, de la neige, du ciel à découvert. On avance innocemment, à pas comptés, jusqu’au cri final qui avouera le bonheur refermé et les maisons toujours fugitives.Guy Sacre