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Et alors

Bacco Lino
Date de parution 04/04/2025
EAN: 9789920500715
Disponibilité Disponible chez l'éditeur
«Lorsque je débarque le dimanche 24 septembre 1967 dans la rédaction sportive je n'ai pas encore lamoindre idée de l'ampleur de mon geste ni de son influence sur mon futur. Sitôt les matches de la SérieA italienne terminés je remplis les quatre pages... Voir la description complète
Nom d'attributValeur d'attribut
Common books attribute
ÉditeurSOCHEPRESS
Nombre de pages524
Langue du livrePas de contenu linguistique
AuteurBacco Lino
FormatBook
Type de produitLivre
Date de parution04/04/2025
Poids26 g
Dimensions (épaisseur x largeur x hauteur)0,50 x 21,00 x 26,00 cm
Du Plomb à la FM en passant par la lucarne
«Lorsque je débarque le dimanche 24 septembre 1967 dans la rédaction sportive je n'ai pas encore lamoindre idée de l'ampleur de mon geste ni de son influence sur mon futur. Sitôt les matches de la SérieA italienne terminés je remplis les quatre pages d'une feuille de papier ministre. Il est un peu moins desix heures du soir lorsque je pousse la porte de la rédaction sportive du Petit Marocain. L'aménagementest spartiate, une armoire en bois vitrée sur la droite, des étagères basses sur la gauche et une table quioccupe presque toute la salle. Six ou sept journalistes sont penchés sur leur copie.Le maître est de dos. Un air de Jean Gabin, la cinquantaine dépassée, les cheveux argentés, il se retourneet me fixe droit dans les yeux. Il doit se dire « qui est ce clown qui débarque en plein baroud » ?Je réalise rapidement que j'arrive comme un cheveu dans la soupe. Je trouve la force de bafouillerquelques mots « Bonsoir Monsieur Pilard. Orazio m'a dit que vous pourriez avoir besoin d’un article surle championnat d'Italie puisqu'il n'a plus le temps d'écrire. Cet après-midi j'ai écouté les matches à laradio et j'en ai fait un petit résumé... ». J'ai la gorge sèche, ma voix tremble, j'ai des palpitations. Je luitends timidement la feuille pliée en quatre. Sans rien dire il l'ouvre et parcourt le texte en suivant leslignes de son Bic cristal bleu. Il fait quelques ratures, corrige de-ci, de-là, pose son stylo et me dit avecun accent très parigot même s'il est originaire de Charleville-Mézières dans les Ardennes, « mon petitje vais te dire, le journalisme ce n'est pas difficile et le français pas plus compliqué. Un sujet, un verbe,un complément, tu mets un point et tu vas à la ligne » et il ajoute « tu t'appelles comment ? »« Lo Bianco ». Il inscrit mon nom au bas de l’article avant de me congédier « on te passe ça mardi ».