Cas de l'association riz-maïs dans la région de Gagnoa en Côte d'Ivoire
En vue de contribuer à l'amélioration des performances de la riziculture ivoirienne, une étude a été conduite dans la région clé de Gagnoa. Cette étude a permis d'avoir des références sur les pratiques paysannes, puis d'aborder, dans le cadre d'une association riz-maïs dominante, leurs effets sur les propriétés d'un sol de plateau et sur les productions. La prédominance de l'association culturale est fondée sur la gestion rationnelle d'une main d'oeuvre familiale réduite. La taille moyenne des parcelles est 0,9 ha, et, elles occupent, préférentiellement, les positions de bas de versant. Dans la majorité des cas, les associations culturales à base de riz sont installées après une jachère naturelle de moins de 5 ans. Les rendements du riz sont faibles (moins de 1,5 t/ha). L'essai a montré que les compétitions pour la lumière et l'eau croissent avec la densité de maïs associée au riz. En outre, la dégradation du sol est accélérée, avec des pertes en argiles et sable grossier, une augmentation de la densité apparente, et une baisse des teneurs en MO, Mg et K. L'analyse du LER, a mis en évidence une densité optimale de 20000 plants/ha de maïs en association avec le riz.
