Nous ressentons de la tristesse tous hommes et femmes Le malheur ne fait pas de distinction entre les genres Cependant il y a une tristesse passagère qui sen va comme elle est venue quon oublie dans lagitation de nos affairements et puis il y en a une autre qui sagrippe aux parois de notre cur demeure dans notre voisinage et sen va avec nous lors de notre disparition Il y a une souffrance qui coule pardessous nos pieds et puis il y a une souffrance dans laquelle nos pieds pataugent dont nous ne pouvons nous libérer et qui nous entraîne dans son abîme comme les sables mouvants