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L'affaire Pilatus

Pellaux Jean-Marie
Date de parution 01/10/2008
EAN: 9782940715152
Disponibilité Disponible chez l'éditeur
A partir de 1978, Pilatus, firme faisant partie du groupe OerlikonBührle, commence à exporter son nouveau modèle d’avion, le PC7 TurboTrainer. Les premières livraisons de cet appareil, considéré comme un avion d’entraînement par son constructeur et p... Voir la description complète
Nom d'attributValeur d'attribut
Common books attribute
ÉditeurAP FRIBOURG
Nombre de pages304
Langue du livreFrançais
AuteurPellaux Jean-Marie
FormatPaperback / softback
Type de produitLivre
Date de parution01/10/2008
Poids413 g
Dimensions (épaisseur x largeur x hauteur)1,60 x 15,20 x 22,90 cm
Les milieux engagés et la Suisse officielle face aux exportations d'armes (1978-1985)
A partir de 1978, Pilatus, firme faisant partie du groupe OerlikonBührle, commence à exporter son nouveau modèle d’avion, le PC7 TurboTrainer. Les premières livraisons de cet appareil, considéré comme un avion d’entraînement par son constructeur et par les autorités fédérales, sont destinées à la Birmanie, la Bolivie, le Guatemala, l’Irak, le Mexique et à l’Iran, autant de pays où il règne des tensions. Très rapidement, la presse va parvenir à démontrer que les PC7 sont munis de points d’ancrage sous les ailes, ce qui leur permet, après quelques légères modifications, d’emporter des bombes. Malgré ces révélations, le Conseil fédéral – appuyé par le Parlement – n’estimera pas nécessaire de placer ce «bombardier du pauvre» sur la liste du matériel de guerre. Seule l’argumentation du gouvernement évoluera quelque peu au fil du temps ; au cynisme juridique de GeorgesAndré Chevallaz prendront place les justifications économiques et militaires de JeanPascal Delamuraz.En plus de susciter un intense débat en Suisse, les exportations de PC7 vont également créer de nombreuses tensions sur la scène diplomatique. Les EtatsUnis, la GrandeBretagne, la Chine, l’Iran feront partie de la liste des Etats qui exigeront du Conseil fédéral qu’il revoie sa copie. En 1993, ce sera au tour du Conseil de sécurité de l’ONU de marquer clairement son désaccord avec la vente de 60 PC7 à l’Afrique du Sud.L’auteur s’est penché sur cette affaire tortueuse et à rebondissements afin, dans un premier temps, de définir le rôle joué par chacun des protagonistes et, dans un deuxième temps, de faire la lumière sur les raisons qui ont poussé les autorités fédérales à maintenir cette pratique contraire à l’esprit de la loi. Cette étude permet ainsi de pénétrer dans le monde quelque peu opaque du commerce d’armes en Suisse.