Théorie de l'inclusivité
À travers son expérience auprès de sa mère malade d’Alzheimer à Digne-les-Bains, ainsi qu’à travers son apprentissage de linguiste à la Sorbonne et de personne non binaire, Alpheratz propose un essai philosophique sur cette nouvelle pensée politique qu’est l’inclusivité.« École inclusive, économie inclusive, vin inclusif… », l’inclusivité est partout, mais qui sait véritablement ce que cela signifie ? Confrontæ* à la maladie de sa mère et s’interrogeant sur sa vie d’apprentix* cherchaire* en linguistique, Alpheratz en propose une théorie. Iel* montre que l’inclusivité est avant tout cet effort spécifique que l’humanité entreprend au XXIe siècle pour enfin voir et entendre les catégories les plus vulnérables du règne vivant. Réduites au silence et tenues à l’écart du pouvoir, ces créatures ou ces choses dites « subalternes » n’ont jamais pu prendre part ni être intégrées à la décision publique. Avec la découverte de leurs nouvelles sagesses, le lectorat découvre d’autres points de vue pour construire un « monde d’après » qui ne soit pas celui des récupérations.C’est un livre sur les Mots, les motifs et les motivations, les moteurs pour les maux taire ; Mots élémentaires sous des airs de portemanteau ; Mots qui ne manquent pas d’air, revendiquent une grammaire ! C’est aussi l’histoire d’une mère, de la mer, d’errance et d’insistance, d’horreurs et d’absences ; de spectres en tout genre ; souvenirs et futurités ; accompagnement, soin, savoir être ensemble, peut-être…
