En mai 2018, Inge Braeckman a été bénévole à Lesbos,dans les camps de migrants de Kara Tepe et Moria.Pendant son séjour de dix jours, elle a écrit un poèmepar jour, rassemblés dans ce recueil, Sous les oliviers deLesbos et autres poèmes (traduction de Jan H. Mysjkin).Ses poèmes, sans tomber dans le militantisme,traduisent un engagement sincère, alliant sensibilité etattention aux détails.Tu te rappelles encore ce que tu as fui,tu connais encore l’opulence de la terre, l’odeurde la cannelle, du clou de girofle et du cumin,le babillage mourant dans les rues qui tecaressait à travers les fenêtres ouvertes.Le recueil inclut aussi la traduction complète desplaquettes Le Temps retrouvé et Bougainvillées, ainsiqu’un choix de poèmes évoquant des peintres dans Unetouche, une parole.