Traitement en cours...
Fermer la notification

Toutes nos lignes téléphoniques...

sont actuellement en dérangement du fait de l'opérateur (SFR), qui nous dit mettre tout en œuvre pour rétablir la situation dans les plus brefs délais mais jusqu'ici n'a pas réussi à le faire.
Nous restons cependant à votre disposition par d'autres moyens pour vous informer.
Si vous souhaitez connaître les dates estimées d’expédition des titres que vous avez commandés, pensez à simplement consulter le détail de vos commandes sur side.fr.
Si vous avez besoin d’une autre information, vous pouvez, selon votre urgence, écrire à notre service clients à france@side.fr ou appeler directement votre représentant ou appeler le 06 34 54 96 63, le numéro d'urgence temporaire que nous avons mis en place en attendant de retrouver notre accueil téléphonique habituel.

Afficher la notification

Les temples égyptiens de Panébès, Le jujubier, à Doukki Gel, Soudan

Valbelle Bonnet
Date de parution 03/09/2018
EAN: 9782916142128
Disponibilité Disponible chez l'éditeur
Moins d’un kilomètre au nord de la capitale du royaume de Kerma, le site de Doukki Gel renferme, sur les vestiges d’une agglomération contemporaine, ceux d’une fondation égyptienne créée par Thoutmosis Ier à la suite de sa conquête du pays de Kouch. ... Voir la description complète
Nom d'attributValeur d'attribut
Common books attribute
ÉditeurKHEOPS
Nombre de pages328
Langue du livreFrançais
AuteurValbelle Bonnet
FormatHardback
Type de produitLivre
Date de parution03/09/2018
Poids1855 g
Dimensions (épaisseur x largeur x hauteur)2,50 x 24,50 x 28,50 cm
Moins d’un kilomètre au nord de la capitale du royaume de Kerma, le site de Doukki Gel renferme, sur les vestiges d’une agglomération contemporaine, ceux d’une fondation égyptienne créée par Thoutmosis Ier à la suite de sa conquête du pays de Kouch. C’est en effet l’emplacement de cette ville étrange à l’allure africaine que les Égyptiens choisissent, pour y construire un ménénou, ces centres fortifiés spécifiques des territoires conquis, destinés à y promouvoir l’idéologie monarchique et à servir de base à la collecte des tributs. Après avoir détruit les impressionnantes défenses qui protégeaient cette ville cérémonielle aux immenses palais et aux temples circulaires qui relèvent d’une architecture totalement différente de celle de la capitale, les Égyptiens bâtissent trois temples, dédiés notamment à plusieurs formes d’Amon, et divers dispositifs domestiques protégés par de nouvelles enceintes partiellement inspirées de celles de leurs prédécesseurs. On note que, dès cette époque, plusieurs sanctuaires indigènes restent inclus dans les nouvelles enceintes. En dépit d’une révolte contemporaine de la fin du règne de Thoutmosis Ier ou du début de celui de Thoutmosis II, qui détruit le ménénou de Thoutmosis Ier, ce dernier est reconstruit et transformé par tous les pharaons de la XVIIIe?dynastie jusqu’à l’époque amarnienne. L’investissement des Ramessides est plus modeste. Le site portait un nom issu d’une épithète divine : Panébès, « Le jujubier », arbre sacré particulièrement fréquent dans la région. L’étude des temples qui s’y succèdent fournit d’importants renseignements sur l’architecture religieuse égyptienne des Thoutmosides, et sur leur décor, malgré l’état fragmentaire des blocs provenant de leurs piliers, de leurs portes et des murs du sanctuaire de Thoutmosis IV. Les talatats du temple central d’Aton sont également révélateurs de décors différents de ceux que l’on connaît dans les autres temples d’Akhénaton. Enfin, des monuments privés contribuent à apporter des informations précieuses sur l’histoire de la Nubie et le développement vers le Soudan central des intérêts égyptiens.