Il ne restait plus qu’à envahir la nuitS’y installer sans mot dire Continuer la routeEt marcher sans relâche Il fallait construire l’avenirAvec les pierres d’angle de nos ruinesLaisser le lierre envahir notre écroulement Construire le seuilPour en enfreindre l’octroi Là où nous avons dressé des mursLà où tout s’est effondré Vous ne trouverez que l’ortie blancheEt la reviviscence des fougères