Variations sur la Grâce et l’impuissance de la parole (t.2)

Les textes naissent des heurts, de psychomachies passionnelles particulières et de guerres massives. Les croyances et les dogmes, tout à la fois freins et stimulants, offrent aux lettrés un champ où se rencontrent rationalité et imaginaire, pour appréhender le monde, la matière, le corps, l'esprit, leur passé et leur devenir. La religion, principe de rêve et principe d'ordre, est prise dans le maniement de la rhétorique, des métaphores, des méthodes, des convenances sociales, des angoisses. La littérature est un moyen de faire passer la proclamation des absolus quand tout pousse à négocier avec l'absolu pour construire une vie vivable. Négocier, quand il faut vaincre l'ombre et la présence mortelle. Et que la Grâce se fait discrète. Transmettre par la parole, tel est l’enjeu de ce livre, en interrogeant le rapport des auteurs du XVIe et du XVIIe siècles avec le sacré.