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NY ouvert toute la nuit

Planella Gabriel, Mongeau Boris
Date de parution 03/10/2025
EAN: 9782877043045
Disponibilité Disponible chez l'éditeur
New York est le grand cargo d’images du XXe siècle. Cendrars, Llorca, Senghor, la liste est longue des poètes jusqu’à Thomas Kling qui fut un des derniers à traverser poétiquement New York avant d’y revenir après le 11 septembre 2001. NY, ouvert tout... Voir la description complète
Nom d'attributValeur d'attribut
Common books attribute
ÉditeurUNES
Nombre de pages80
Langue du livreFrançais
AuteurPlanella Gabriel, Mongeau Boris
FormatPaperback / softback
Type de produitLivre
Date de parution03/10/2025
Poids162 g
Dimensions (épaisseur x largeur x hauteur)1,00 x 15,00 x 21,00 cm
New York est le grand cargo d’images du XXe siècle. Cendrars, Llorca, Senghor, la liste est longue des poètes jusqu’à Thomas Kling qui fut un des derniers à traverser poétiquement New York avant d’y revenir après le 11 septembre 2001. NY, ouvert toute la nuit appartient à cette lignée, écrit à la toute fin du siècle dernier, il semble en faire le bilan. « L’homme est devenu le centre du monde et ce fut le pire des siècles » nous dit Gabriel Planella, poète catalan qui débarque dans cette île qui ressemble à un grand navire immobile, et dont la dimension semble effacer jusqu’à l’océan qui la borde. Ici « tout est toujours le signe d’autre chose », ce qui rend la cité impossible à saisir ; les quartiers, les métros, les visages, les néons, les câbles, les portes défoncées, les manèges en ruines. Rien à saisir, mais tout à capter du regard, dans cette série de tableaux qui s’impriment comme une suite de flashes sur la rétine, pures sensations visuelles naissant et s’effaçant dans l’ombre et la lumière. C’est cela que note Planella, dans la confusion de cette ville qui ne dort jamais, les scintillements, les immeubles le jour qui deviennent des lumières la nuit, dans ces poèmes qui sont selon lui des étincelles provoquant des courts-circuits qui dévient et accélèrent le regard, éclairant brièvement tout ce qui nous entoure en nous laissant dans l’ombre. Ce sont les européens qui ont le mieux chanté New York, avec ce mélange d’émerveillement et de méfiance, à la fois étourdis et effrayés par ce cadeau étincelant qu’une part plus ou moins lointaine d’eux-mêmes a fait au monde. Ville de migrants, ville interlope, elle tourne dans le regard du poète de passage comme un carrousel, glissant de Manhattan à Chinatown, de Staten Island à Harlem, tourne autour de cette solitude qui seule ne passe pas, qui est l’axe autour duquel tout ce que l’on cherche à saisir nous échappe, tout ce que l’on voit nous aveugle, et dont la dérive nous pousse toujours un peu plus loin, vers des ailleurs à déchiffrer. Ces poèmes touchent à une forme de solitude collective, d’une douleur quotidienne à la tension douce, et, au bout de cette ville inconnue que l’on croit tous connaître, viennent frotter à la limite de notre singularité.