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Dioptre

Snow Carol, Pesquès Nicolas, Pesquès Maïtreyi
Date de parution 20/01/2023
EAN: 9782877042543
Disponibilité Disponible chez l'éditeur
Un dioptre est une surface qui sépare deux milieux transparents qui ne dévient pas la lumière à la même vitesse. Phénomène optique que Carol Snow applique à la mémoire, à la façon que l’on a d’accéder à ses souvenirs, qui parfois se réfléchissent, pa... Voir la description complète
Nom d'attributValeur d'attribut
Common books attribute
ÉditeurUNES
Nombre de pages72
Langue du livreFrançais
AuteurSnow Carol, Pesquès Nicolas, Pesquès Maïtreyi
FormatPaperback / softback
Type de produitLivre
Date de parution20/01/2023
Poids168 g
Dimensions (épaisseur x largeur x hauteur)1,10 x 15,10 x 21,00 cm
Un dioptre est une surface qui sépare deux milieux transparents qui ne dévient pas la lumière à la même vitesse. Phénomène optique que Carol Snow applique à la mémoire, à la façon que l’on a d’accéder à ses souvenirs, qui parfois se réfléchissent, parfois se dévient, se défilent. Réflexions, reflets, halos, « ondes arrêtées », Dioptre, dans le prolongement d’Artiste et modèle (Unes, 2019) avec lequel il partage ses références picturales (Bacon, Moore, Cézanne…), est un livre d’images : « imagine te souvenir » dit Carol Snow qui découpe, à la façon de Matisse, des silhouettes dans le vif de la couleur, en suivant une sorte de respiration de la lumière sur la mémoire. Motifs familiers, les collines, le jardin, le ponton, les poèmes captent des images brèves, ponctuelles, parfois superposées, et les maintiennent sur la page en facettes, en éclats qui composent la projection de la vie, comme un temps qui se dépose avec la sensualité de la lumière sur la peau. Poèmes de sensations visuelles, mais également tissés de voix, de phrases ressurgies, de discussions familiales, où affleure l’intimité avec la mère, et l’évocation difficile du père. C’est ce fil, voire ce lien qu’il faut remonter, comme on clarifie une image sous la surface de l’eau. Carol Snow remonte dans ses souvenirs avec une étrange solitude, qui ne semble pas douloureuse, avec une précision du langage qui emprunte à la précision de la position des corps dans la danse, et à la spiritualité asiatique. Une façon de « placer le regard » aussi justement que le corps pour capter la lumière de ces souvenirs troubles, confus, qui se dérobent et dévient les rayons de la conscience, nous perdent dans des illusions d’optique. Précision recueillie, car « l’espace est fait de silence », et qu’elle repousse le désordre, arrange la mémoire comme un jardin, aborde les instants avec délicatesse, puisque on ne franchit pas la surface des événements passés – on ne franchit pas le dioptre – au-delà d’une certaine inclinaison. Remonter le fil malgré une « mémoire blessée », et certains éclats du passé difficiles à percer, à retrouver, résistent, autour de la figure du père. La lumière ne franchit pas toutes les surfaces.