je ne te dirai plus ma paralysieni ce trouble qui m’envahitface à ce qui bouleverse ma chairce territoire incarné ce corpsqui se façonne se tord et se dérobeaffronte et s’estompeface à l’autresemblable, mais étrangerproche, et pourtant inaccessibleÀ travers une langue incandescente, portée par la quête d’une identité mouvante, ce texte interroge la peau comme espace de mémoire, d’héritage et de rupture. Entre exil intime et fractures du monde, il déploie une voix en tension, écartelée entre effacement et affirmation, silence et cri.Un voyage sensoriel et poétique, où, malgré tout, l’amour et la voix tentent de s’inscrire dans l’espace du monde.Qui sommes-nous au-delà des apparences ? Que reste-t-il de nous lorsque les mots s’effacent ?