Traitement en cours...
Fermer la notification

Toutes nos lignes téléphoniques...

sont actuellement en dérangement du fait de l'opérateur (SFR), qui nous dit mettre tout en œuvre pour rétablir la situation dans les plus brefs délais mais jusqu'ici n'a pas réussi à le faire.
Nous restons cependant à votre disposition par d'autres moyens pour vous informer.
Si vous souhaitez connaître les dates estimées d’expédition des titres que vous avez commandés, pensez à simplement consulter le détail de vos commandes sur side.fr.
Si vous avez besoin d’une autre information, vous pouvez, selon votre urgence, écrire à notre service clients à france@side.fr ou appeler directement votre représentant ou appeler le 06 34 54 96 63, le numéro d'urgence temporaire que nous avons mis en place en attendant de retrouver notre accueil téléphonique habituel.

Afficher la notification

Mémoires aristocratiques féminins - 1789-1848

Rossi Henri
Date de parution 03/05/2000
EAN: 9782852038387
Disponibilité Disponible chez l'éditeur
Que la Révolution de 1789 ait profondément modifié le statut social et les conditions de vie de la noblesse française est une évidence. Mais le changement, voire le bouleversement, se produit aussi dans les consciences. « Je ne suis pas révolutionnai... Voir la description complète
Nom d'attributValeur d'attribut
Common books attribute
ÉditeurCHAMPION
Nombre de pages545
Langue du livreFrançais
AuteurRossi Henri
FormatHardback
Type de produitLivre
Date de parution03/05/2000
Poids1020 g
Dimensions (épaisseur x largeur x hauteur)2,50 x 16,00 x 23,50 cm
Que la Révolution de 1789 ait profondément modifié le statut social et les conditions de vie de la noblesse française est une évidence. Mais le changement, voire le bouleversement, se produit aussi dans les consciences. « Je ne suis pas révolutionnaire, mais j’ai été révolutionné » écrira Astolphe de Custine quelques années après ces événements.Cette révolution intérieure, cette agitation des âmes affecte les femmes de l’aristocratie plus encore que les hommes. Dépossédées de leurs privilèges et de leurs biens, lancées sur les routes d’Europe dans une errance souvent douloureuse, mariées plus ou moins contre leur gré à des hommes âgés et dominateurs, les femmes de la noblesse éprouvent le besoin, entre 1800 et 1848, de porter témoignage de leur expérience en se lançant dans l’écriture personnelle. Il existe bien, depuis le XVIIe siècle, une tradition des mémoires aristocratiques féminins, richement illustrée par madame de Motteville ou Madame de Staal-Delaunay. En ce début du XIXe siècle, par-delà cette tradition, les femmes de la noblesse qui ont vécu les années de la Révolution révèlent les aspirations les plus intimes qui les agitent. Influencées par la lecture de Richardson, de Rousseau ou de Bernardin de Saint-Pierre, nourries de la sensibilité du XVIIIe siècle et de la philosophie de Hume, de Locke ou de Reid, elles développent à travers leurs écrits une vision du monde à la fois égocentrique, romanesque et profondément lucide. Elles composent, en des textes polyphoniques qui rendent compte de l’histoire de leur époque aussi bien que de leur « moi souffrant », une sorte d’autobiographie collective, témoignage de l’évolution sociale et psychologique de leur classe, en même temps que de troublantes élégies personnelles. Ces textes nous renseignent donc sur l’Histoire, sur l’histoire des mentalités, sur l’histoire des femmes.