Traitement en cours...
Fermer la notification

Toutes nos lignes téléphoniques...

sont actuellement en dérangement du fait de l'opérateur (SFR), qui nous dit mettre tout en œuvre pour rétablir la situation dans les plus brefs délais mais jusqu'ici n'a pas réussi à le faire.
Nous restons cependant à votre disposition par d'autres moyens pour vous informer.
Si vous souhaitez connaître les dates estimées d’expédition des titres que vous avez commandés, pensez à simplement consulter le détail de vos commandes sur side.fr.
Si vous avez besoin d’une autre information, vous pouvez, selon votre urgence, écrire à notre service clients à france@side.fr ou appeler directement votre représentant ou appeler le 06 34 54 96 63, le numéro d'urgence temporaire que nous avons mis en place en attendant de retrouver notre accueil téléphonique habituel.

Afficher la notification

Coïts

Dworkin Andrea
Date de parution 07/03/2019
EAN: 9782849507155
Disponibilité Disponible chez l'éditeur
À l'opposé de l'air du temps et de la pré­tendue «égalité-déjà-là», de l'illusion que des pratiques sexuelles pourraient être «naturelles» et de l'oubli des rapports de domination, Andrea Dworkin aborde le coït en l'intégrant dans les rapports de pou... Voir la description complète
Nom d'attributValeur d'attribut
Common books attribute
ÉditeurSYLLEPSE
Nombre de pages224
Langue du livreFrançais
AuteurDworkin Andrea
FormatPaperback / softback
Type de produitLivre
Date de parution07/03/2019
Poids290 g
Dimensions (épaisseur x largeur x hauteur)1,20 x 15,00 x 21,00 cm
À l'opposé de l'air du temps et de la pré­tendue «égalité-déjà-là», de l'illusion que des pratiques sexuelles pourraient être «naturelles» et de l'oubli des rapports de domination, Andrea Dworkin aborde le coït en l'intégrant dans les rapports de pouvoir. Elle parle de «la baise» dans un monde dominé par les hommes, une certaine forme de sexe outil et matière de la domination, l'anéantissement des femmes dans la sexualité masculine, l'inégalité sexualisée des unes et des autres.L'auteure ne s'adresse pas à un auditoire timoré, passif ou avide de textes consensuels. Coïts (­Intercourse­ en anglais) est un livre violent qui explore le monde sexué de la domination et de la soumission. «Il procède en cercles descendants plutôt qu'en ligne droite. Comme dans un tour­billon, chaque spire plonge plus profondément dans ce monde» (Andrea Dworkin).Les titres des neuf chapitres ouvrent sur des analyses subversives, dérangeantes: «Répugnance», «À vif», «Stigma», «Communion», «Possession», «­Virginité­», «Occupation et collaboration», «Pouvoir, statut et haine», «La loi», «Saleté et mort».En 1988, le poète et chanteur canadien Leonard Cohen saluait sa lecture d'Andrea Dworkin en ces termes:«La gamme complète des arguments exposés dans ce livre est assez radicale, complexe et magnifique. Intercourse est le premier livre que j'ai lu par un auteur, masculin ou féminin, qui affiche une défiance qui soit profondément subversive au sens sacré - extraterrestre. Elle dit que notre monde est entaché par des préjugés humains, que les hommes et les femmes ont des idées erronées - même si ces idées ont dix millions d'années et qu'elles viennent de la bouche de dieu, elles demeurent erronées?! La position qu'elle adopte dans ce livre est si provocante et passionnante qu'elle crée une autre réalité et pourrait arriver à l'actualiser. Dans la situation actuelle, c'est ce genre d'attitude qui crée de nouveaux mondes - j'ai une profonde admiration pour Andrea Dworkin».Andrea Dworkin n'euphémise pas la réalité. Cela ne signifie cependant pas qu'elle exagère. Son travail, écrit-elle, nous entraîne dans les profondeurs de la vie sociale, «aussi étrange, amère ou salissante que soit la plongée».Lire cette immense écrivaine féministe, c'est trouver autre chose que ce que l'on pense savoir déjà.Enfin, comme le rappelle Christine Delphy, la directrice de la collection «Nouvelles questions féministes», dans sa préface au recueil de l'auteure, Souvenez-vous, résistez, ne cédez pas, précédemment publié (Syllepse/Remue-Ménage, 2017) chez les mêmes éditeurs, «pour défendre sa dignité, il faut d'abord en avoir une».