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COMIQUE ET PARODIE DANS LA LEGENDE ARTHURIENNE

COLLECTIF CENA-
Date de parution 24/06/2016
EAN: 9782810301768
Disponibilité Disponible chez l'éditeur
« L’HUMOUR est sans aucun doute une des caractéristiques fondamentales des romans arthuriens. Le traitement comique des thèmes et des motifs conventionnels n’est pas seulement l’ apanage des œuvres tardives, comme on l’a parfois dit, mais un élément ... Voir la description complète
Nom d'attributValeur d'attribut
Common books attribute
ÉditeurCOSMOGONE
Nombre de pages144
Langue du livreFrançais
AuteurCOLLECTIF CENA-
FormatPaperback / softback
Type de produitLivre
Date de parution24/06/2016
Poids233 g
Dimensions (épaisseur x largeur x hauteur)1,00 x 15,00 x 21,00 cm
« L’HUMOUR est sans aucun doute une des caractéristiques fondamentales des romans arthuriens. Le traitement comique des thèmes et des motifs conventionnels n’est pas seulement l’ apanage des œuvres tardives, comme on l’a parfois dit, mais un élément essentiel du genre dès les premières étapes de son développement » (Kate Busby). – Si de plus, comme l’a avancé Philippe Ménard, l’humour des écrivains médiévaux se définit par leur capacité d’auto-dérision, il est alors bien présent dans l’écriture du premier roman arthurien, Kulwch et Olwen, comme le montre ici Jean-Claude Lozac’hmeur. – Quant à l’humour de Chrétien de Troyes, il est particulièrement à l’œuvre dans la dernière partie de son Conte du Graal (aventures de Gauvain), où, note Robert Baudry, l’auteur se parodie lui-même à plusieurs reprises…Cependant, l’enjeu principal de « l’humour arthurien » (et plus généralement du comique sous toutes ses formes : gab, burlesque, pastiche) ne réside pas simplement dans une volonté avérée de distanciation ironique : Sylvain Ferrieu pointe exhaustivement les très nombreux cas de héros ridiculisés, d’ aventures virant au grotesque où s’atteste la puissance corrosive d’un rire qui aura contribué à la dépréciation progressive des personnages et des valeurs qu’ils incarnaient. – Remplacés par quoi ? Probablement, comme le soutient Daniel Bordeaux à propos du prologue, cette fois, du Conte du Graal, par une leçon d’ordre initiatique, à la fois voilée et suggérée par les apparentes cocasseries qui jalonnent la trajectoire de Perceval.Enfin, scrutées en profondeur par Lauric Guillaud et Catherine Guillou, deux adaptations « humoristiques » modernes du corpus arthurien– le Yankee de Marc Twain et la série télévisée Kaamelott – exhibent l’arrière-plan lugubre de ce qui commence comme une joyeuse farce et s’assombrit jusqu’à la mise en scène d’une dépression suicidaire ou d’un carnage…prophétique. Tant il est vrai que « le sage », comme disait Bossuet, « ne rit qu’en tremblant ».