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Savoir commencer une grève

Castellesi Romain
Date de parution 14/03/2025
EAN: 9782748905786
Disponibilité Disponible chez l'éditeur
Ce livre retrace l’histoire des luttes ouvrières contre la désindustrialisation en France, des années 1960 à nos jours. L’auteur analyse les mutations du répertoire d’actions, entre mobilisations et démobilisations, à l’épreuve de la raréfaction de l... Voir la description complète
Nom d'attributValeur d'attribut
Common books attribute
ÉditeurAGONE
Nombre de pages408
Langue du livreFrançais
AuteurCastellesi Romain
FormatPaperback / softback
Type de produitLivre
Date de parution14/03/2025
Poids418 g
Dimensions (épaisseur x largeur x hauteur)1,80 x 14,00 x 21,00 cm
Résistances ouvrières à la désindustrialisation dans la France contemporaine
Ce livre retrace l’histoire des luttes ouvrières contre la désindustrialisation en France, des années 1960 à nos jours. L’auteur analyse les mutations du répertoire d’actions, entre mobilisations et démobilisations, à l’épreuve de la raréfaction de l’emploi Ce travail, qui s’appuie sur l’exploitation de sources orales, archivistiques et audiovisuelles issue d’une vaste enquête de terrain, expose toute la rationalité de ces mouvements contre les fermetures et les plans sociaux. On découvre aussi les représentations collectives liées à ces contestations : lorsqu’ils surgissent, les conflits sociaux impliquant des ouvrières et des ouvriers paraissent aussi rares que désespérés. Mouvements de « la dernière chance », ouvriers et ouvrières « dos au mur », tout ces discours soulignent le caractère inéluctable du déclin de la centralité ouvrière.Quant la grève est lancée, les ouvriers – et encore plus les ouvrières – se retrouvent presque systématiquement dos au mur, dans un combat désespéré et souvent désespérant, parce que le rapport de force est alors du côté du patronat : les maigres perspectives se réduisent à un accès de violence stérile, ou une négociation juridique interminable, qui ne permettra pas de sauver grand chose.À rebours d’une vision parfois décliniste et condescendante de ces luttes, l’auteur souhaite néanmoins les interroger au miroir de la désagrégation de la classe ouvrière. La disparition de l’appareil industriel a été envisagé par une approche largement économique. Or, le phénomène de désindustrialisation est un fait social qui a ravagé la main-d’œuvre ouvrière, ses territoires, ses sociabilités et solidarités. C’est ce processus de destruction et d’invisibilisation que l’ouvrage souhaite révéler, en plaidant pour une approche historienne « par le bas ».Au-delà d’une historicisation du point de vue ouvrier, ce livre a un intérêt politique : contre le discours des élites faisant la leçon aux ouvriers et ouvrières de l’hexagone – qui devraient se contenter de leurs conditions de travail et salariales, après tout meilleures que celles en cours dans le reste du monde – il est bon de rappeler que c’est avant la catastrophe finale qu’il faut lutter et s’organiser.?Parce qu’après, c’est trop tard.