Traitement en cours...
Fermer la notification

Toutes nos lignes téléphoniques...

sont actuellement en dérangement du fait de l'opérateur (SFR), qui nous dit mettre tout en œuvre pour rétablir la situation dans les plus brefs délais mais jusqu'ici n'a pas réussi à le faire.
Nous restons cependant à votre disposition par d'autres moyens pour vous informer.
Si vous souhaitez connaître les dates estimées d’expédition des titres que vous avez commandés, pensez à simplement consulter le détail de vos commandes sur side.fr.
Si vous avez besoin d’une autre information, vous pouvez, selon votre urgence, écrire à notre service clients à france@side.fr ou appeler directement votre représentant ou appeler le 06 34 54 96 63, le numéro d'urgence temporaire que nous avons mis en place en attendant de retrouver notre accueil téléphonique habituel.

Afficher la notification

Une réception du Moyen Age au XVIIe siècle

Douchet Sébastien
Date de parution 01/06/2022
EAN: 9782745356918
Disponibilité Disponible chez l'éditeur
Des « siècles grossiers », un « art confus » : le dénigrement du Moyen Âge par le Grand Siècle et Boileau est depuis vingt ans nuancé par la critique. Cet ouvrage franchit une nouvelle étape et démontre l’existence au XVIIe siècle d’une lecture posit... Voir la description complète
Nom d'attributValeur d'attribut
Common books attribute
ÉditeurCHAMPION
Nombre de pages762
Langue du livreFrançais
AuteurDouchet Sébastien
FormatPaperback / softback
Type de produitLivre
Date de parution01/06/2022
Poids1100 g
Dimensions (épaisseur x largeur x hauteur)3,60 x 15,50 x 23,50 cm
Lectures et usages des textes médiévaux par les Gallaup de Chasteuil (1575-1719)
Des « siècles grossiers », un « art confus » : le dénigrement du Moyen Âge par le Grand Siècle et Boileau est depuis vingt ans nuancé par la critique. Cet ouvrage franchit une nouvelle étape et démontre l’existence au XVIIe siècle d’une lecture positive et d’un usage valorisé des livres médiévaux. Les Gallaup de Chasteuil, parlementaires aixois, – en particulier Hubert et Pierre – lurent, annotèrent, reconfigurèrent les « vieux » manuscrits et imprimés de la riche bibliothèque familiale constituée dès la fin du XVIe siècle par leur grand-père, Louis, poète ami de Malherbe, puis par Jean, leur père, qui prônait en 1624 une renaissance de la poésie des troubadours provençaux. Injustement disgraciés par Louis XIV en 1659, en fuite puis en exil 14 années durant, les deux frères usèrent de la littérature du Moyen Âge comme d’un outil de consolation, mais aussi de contestation contre la Justice royale, lui opposant le modèle fantasmé des Parlements d’amour de la Provence du XIIIe siècle. À la justice de droit divin, le Moyen Âge offrait un contre-modèle érotico-politique où la poésie fondait le droit et la justice. Collectionnant et lisant sans relâche textes d’oc et d’oïl, ils ont défendu et fait la promotion de cette littérature qu’ils voulurent éditer et diffusèrent dans les années 1670 à 1710. En louant les « grâces » de Beuves de Hantone ou les « beautés » du tombeau de Béatrix de Provence, ils s’opposaient aux Anciens, de concert avec le mouvement galant qui intégra le Moyen Âge à sa pensée de la modernité et produisit les premières œuvres médiévalistes. Cette reviviscence de la littérature du « vieux temps » comportait donc des enjeux personnels, collectifs, esthétiques, socio-politiques, et s’offrait comme une alternative idéologique à l’idéal classique imposé par Louis XIV.