Traitement en cours...
Fermer la notification

Toutes nos lignes téléphoniques...

sont actuellement en dérangement du fait de l'opérateur (SFR), qui nous dit mettre tout en œuvre pour rétablir la situation dans les plus brefs délais mais jusqu'ici n'a pas réussi à le faire.
Nous restons cependant à votre disposition par d'autres moyens pour vous informer.
Si vous souhaitez connaître les dates estimées d’expédition des titres que vous avez commandés, pensez à simplement consulter le détail de vos commandes sur side.fr.
Si vous avez besoin d’une autre information, vous pouvez, selon votre urgence, écrire à notre service clients à france@side.fr ou appeler directement votre représentant ou appeler le 06 34 54 96 63, le numéro d'urgence temporaire que nous avons mis en place en attendant de retrouver notre accueil téléphonique habituel.

Afficher la notification

Sagesse cumulative et idéal démocratique chez Aristote

Narbonne Jean-Marc
Date de parution 01/04/2021
EAN: 9782711643967
Disponibilité Disponible chez l'éditeur
Dans Politiques, livre III, chapitre 11, Aristote présente un argument en faveur d’un mode de décision fondé sur le cumul des opinions qui s’expriment au sein d’une réunion délibérante, que ce soit dans le contexte d’une assemblée proprement politiqu... Voir la description complète
Nom d'attributValeur d'attribut
Common books attribute
ÉditeurVRIN
Nombre de pages-
Langue du livreFrançais
AuteurNarbonne Jean-Marc
FormatPaperback / softback
Type de produitLivre
Date de parution01/04/2021
Poids380 g
Dimensions (épaisseur x largeur x hauteur)1,50 x 13,50 x 21,50 cm
Dans Politiques, livre III, chapitre 11, Aristote présente un argument en faveur d’un mode de décision fondé sur le cumul des opinions qui s’expriment au sein d’une réunion délibérante, que ce soit dans le contexte d’une assemblée proprement politique, d’une cour de justice ou d’un jury artistique.Grâce à cette additivité, à ce cumul ou à cette sommation des points de vue – c’est ce qu’on a appelé la Summierungstheorie –, des gens qui se trouvent rassemblés seraient à même de parvenir à des jugements non seulement en soi avisés, mais souvent supérieurs à ceux qui seraient pris isolément par les individus soi-disant meilleurs ou par les savants, par l’élite si l’on préfère. Et voilà le platonisme potentiellement renversé ou tout au moins mis à mal.Si tant est qu’Aristote adhère à ce procédé cumulatif et qu’il croit au pouvoir de l’intelligence collective qui en résulte – et pourquoi en douter? –, on peut logiquement s’attendre à ce que le type de régime politique qu’il favorise soit lui-même en correspondance avec une telle intelligence collective, un régime de type par conséquent démocratique.Or c’est bien quelque chose comme cela qui se produit au sein du traité des Politiques, d’où le portrait inusité qui s’en dégage d’un Aristote « révolutionnaire », mais, comme on le verra, « tranquille ».