Clap tragique à Clochemerle

Un jeune cinéaste tourne une adaptation de Clochemerle, le célèbre roman de Gabriel Chevallier, avec les habitants du bourg. Mais dès le premier clap, un cadavre surgit : celui du curéPigeonneau !Le hasard, ou la providence, place sur la scène du crime un tandem atypique : le commissaire Raoul Bavart — avec un « T » comme dans passage à tabac — et l’abbé Jean-Marie Bette, ungéant au crâne chauve, barbouze et envoyé spécial du Vatican. Au même moment, tous deux s’empiffrent dans un restaurant voisin avec leur ami gendarme, le chef Achille Piéchut.Pour mener l’enquête, le jésuite reprend la paroisse tandis que le commissaire s’infiltre dans l’équipe technique du film. Mais cela n’empêchera pas, hélas, le tournage de virer au jeu demassacre, sous le regard goguenard de Gabriel Chevallier, Albert Dubout, et des personnages truculents du roman immortalisés sur la fresque près de la fameuse pissotière.Une fantaisie policière arrosée de beaujolais nouveau : jubilatoire, pétillante… et légèrement explosive ! L’auteur est décidément un sacré artificier.