Après la période Covid-19 que nous vivons en Guadeloupe depuis le mois de mars 2020, pourra-t-on juste tourner la page et dire : « RAS, rien à signaler » ? Des amis et moi qui nous sommes livrés à une analyse objective de la situation, nous ne le croyons pas, nous ne le souhaitons pas. Beaucoup d’entre nous ont été punis pour avoir exprimé une opinion différente de ce qu’exprimait le pouvoir en place. Ils disaient cependant tout haut ce que la majorité de la population pensait tout bas. Ils n’étaient pas dans l’erreur, même si certains de chez nous ne les ont pas défendus. Nous avons constaté que nous étions face à un système avec ses valeurs, sa police, sa justice et ses prisons. Et face à la machine répressive d’un pouvoir en place, on ne pouvait que se briser les reins si l’union populaire n’était pas au rendez-vous.Alors, à notre modeste place nous avons voulu faire entendre la voix des sans voix. Nous avons écrit en espérant être lus et être compris. Vous avez donc entre les mains, un ouvrage, La Guadeloupe en temps Covid, qui dit ce que pensent des personnes qui prennent le risque de ne pas être comprises.Lucien Birman
