Parmi eux, poèmes du «?retour à une enfance inventée, mythifiée, qui s’attache moins à l’enfant lui-même qu’à ceux qui l’entourent?», confie l’auteur. «?Mais les traces que sont les poèmes n’en restent pas moins réelles. Je prête une grande attention, ici, à former des silhouettes qui un jour furent les miennes, et peu importe, au moment de les partager, qu’elles ne le soient plus tout à fait?: on garde toujours auprès de soi le fantôme de celui que l’on a été.?»