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"Tu vas pas chialer comme une gonzesse !"

Peytavin Lucile
Date de parution 11/09/2025
EAN: 9782488115063
Disponibilité Disponible chez l'éditeur
Imaginez un monde dans lequel nous amputerions les garçonsd’un bras à la naissance. Nous y verrions sans aucun doute un scandaleux actede maltraitance, et à juste titre. Alors pourquoi, lorsque nous faisons de mêmeavec l’une de leurs émotions, cela n... Voir la description complète
Nom d'attributValeur d'attribut
Common books attribute
ÉditeurLA MEUTE
Nombre de pages112
Langue du livreFrançais
AuteurPeytavin Lucile
FormatPaperback / softback
Type de produitLivre
Date de parution11/09/2025
Poids118 g
Dimensions (épaisseur x largeur x hauteur)1,00 x 11,90 x 18,50 cm
#ÉDUCATION. Une mise au point capitale par Lucile Peytavin
Imaginez un monde dans lequel nous amputerions les garçonsd’un bras à la naissance. Nous y verrions sans aucun doute un scandaleux actede maltraitance, et à juste titre. Alors pourquoi, lorsque nous faisons de mêmeavec l’une de leurs émotions, cela ne nous interpelle-t-il pas davantage ?Pire, la plupart d’entre nous participons à perpétuer ce mauvais traitement. Les petits garçons aujourd’hui s’entendent encore souvent direcette phrase en apparence anodine : « Tu vas pas pleurer comme unefillette », dans sa version améliorée. Nous la prononçons même en pensantbien faire. Avec elle, nous entendons leur enseigner les codes attendus de la virilitépour leur permettre de s’adapter au mieux à la vie en société. Nous leurtransmettons qu’ils doivent être forts, moralement et physiquement. Pourtant, tout ce que véhicule cette antienne estdestructeur : constitution d’un capital émotionnel et psychique atrophié,rejet d’une partie de son humanité, mépris du féminin, fabrication decomportements toxiques envers soi-même et les autres, production de souffrancespsychologiques, engendrement de coûts humains et financiers colossaux…Il serait grand temps que nous cessions de gâcher des viespar la transmission de ces injonctions viriles appelant au rejet de tout ce quiest considéré comme de la faiblesse. En coupant les petits garçons de leursentiment de vulnérabilité, pensant créer des hommes forts, nous les rendonsfaibles. Au passage, nous portons préjudice à la société tout entière. Demandons-nous ce que nous souhaitons vraiment pour nos garçonset les hommes qu’ils seront demain. Est-ce un monde dans lequel ils seront empêchésde vivre leurs émotions, incapables de gérer leurs ressentis, de se développersur le plan psychique et de s’épanouir pleinement ? Un monde en proie à lamontée des régimes autoritaires, dans lequel les études rapportent que lesjeunes hommes sont de plus en plus nombreux à adhérer aux propos masculinistes valorisantla violence et la domination des femmes ?