Les gens du peu, les gens de peu et l'anorexie sociétale

Les gens du Peu ne sont pas ceux «Â de Peu ». Les gens de peu ne demandent rien ou presque rien, les gens du peu clament leur faim et leur mal-être jusqu'à la rage, et l'anorexie sociétale est une de leurs souffrances parmi bien des maux, dont ils n'ont pas l'exclusivité. La préposition «Â de » ne garantit pas la noblesse, car le «Â de » de de Peu qui est le leur, ne protège de rien. Le sociologue Pierre Sansot parle de ces personnes comme «Â une race qui possède un don, celui de peu, et ils suscitent la bienveillance et l'attention affectueuse par leur petitesse. » La préposition «Â du » pour les autres ne leur octroie aucun droit et même le mépris par ceux des nantis, des prétentieux, des intolérants, qui refusent de comprendre. Ce livre ne saurait être sans un engagement de foi en l'homme, à un idéal de vie trouvant son sens dans un «Â très Haut » indicible, dont les religions sont des marchepieds et se doivent d'aider à inscrire une spiritualité pour tous, sans fanatisme ni exclusion.