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Bibia

Debinkost Woungly-Massaga Brice
Date de parution 30/01/2024
EAN: 9782414624447
Disponibilité Disponible chez l'éditeur
Cet arbre s'en est pris à ma colonne vertébrale ! Mon lit était pourtant tranquille ici ! Comme un serpent, je rampais tranquillement sous ces arbres ! J'étais un boa qui se tordait paisiblement sous des végétaux. J'étais gros comme un boa adulte. Á ... Voir la description complète
Nom d'attributValeur d'attribut
Common books attribute
ÉditeurEDILIVRE
Nombre de pages94
Langue du livreFrançais
AuteurDebinkost Woungly-Massaga Brice
FormatPaperback / softback
Type de produitLivre
Date de parution30/01/2024
Poids124 g
Dimensions (épaisseur x largeur x hauteur)0,50 x 14,80 x 21,00 cm
Un arbre coupé ne crie pas seul
Cet arbre s'en est pris à ma colonne vertébrale ! Mon lit était pourtant tranquille ici ! Comme un serpent, je rampais tranquillement sous ces arbres ! J'étais un boa qui se tordait paisiblement sous des végétaux. J'étais gros comme un boa adulte. Á présent, je suis aussi maigre qu'un jeune mamba vert. La peau et les os, voilà ce que je suis devenue ! Pourrais-je encore reprendre mes formes gracieuses ? Mystère et boule de gomme ! Si au moins je savais lire dans une boule de cristal, je dirais à ces gens qui s'engueulent ce qui les attend. Ils ressentent déjà de la chaleur sur leur peau. Leurs poumons, comme les miens, sont de plus en plus mis à l'épreuve des vents, eux aussi, de plus en plus secs. (Un silence.) Je maigris, mes berges deviennent boueuses. Je vois, chaque année, disparaître des espèces de poissons, de mollusques aquatiques, d'algues, et la liste n'est pas close. Est-ce une mort à petit feu ? (Un moment.) Je meurs certainement à petit feu ! Mes eaux, autrefois claires, sont devenues noires. Autrefois, je planais sur du sable, à présent c'est la boue qui me regarde couler. Autrefois, des criques aménagées attiraient des enfants dont j'accueillais les cris et les pieds ! (Un soupir.) Qui me regarde encore pour prendre son bain ? Quelques courageux, quelques contraints. Ceux-là, je les vois, font une grimace pour se laver ici !