Que dire à la génération Don’t look up, la génération Z, la « digitale na- tive », celle qui au sortir du premier confinement du monde, entre détresse numérique et climatique, s’est retrouvée en psychiatrie à l’âge de vingt ans ? A la mère et au fils est échue la grande tâche de construire, par le poème, un monde vivable et durable, un monde avec des vrais arbres, réel comme le mistral.« Les mères rendent visite aux fils défaits elles sont des Mamma Roma borderline et dévastées par l’envers du monde, elles amènent des pa- niers pleins de maternités déchuesEt on a droit à une heure par jour de soleil, puis les ambulances amè- nent une jeune fille qui crie maman deux foisEt l’on n’entend plus rien, que les frissons de mars en bas du ciel et les hallucinations des humains décomposables »