RAFAH (Gaza), 2002.L'enfant du silence qui meurt sous les ballesParlera jusqu'au bout des âgesLe voilà frappant à toutes les portesAvec cette voix qui va transperçant les plus arides sommetsIl ne devait surtout pas tomber luiDans cette poussière sans nom de toute la terreLes soldats ont tiré sur la silhouette sacréeDans ce mouvement de l'habitude sans contrainteCe n'est pas des soldats mais les plus impardonnables assassinsOn ne tire pas sur les pierres avec un cœur de pierreEt des balles d'armes automatiquesQui sait si les enfants n'aiment pas lajustice et la libertéPlus que les hommes