Du blé pour le moulin

Quand il arrive au moulin, Paul, un charpentier, est surpris par l’accueil qui lui est réservé. Il est pourtant invité à se présenter pour une embauche. Il a tout quitté pour intégrer une nouvelle vie. Il désire s’isoler dans un endroit perdu où il pourra se reconstruire après un divorce. Dans ce sanctuaire, il est considéré comme un étranger, il doit prouver son intégrité pour se faire accepter. Tout est trompeur, il bute contre une administration aléatoire sans services. Ses rencontres lui apportent peu d’indications sur la façon d’agir, alors il crée sans s’en apercevoir des oppositions, des malentendus et des jalousies entre les disciples. Certains le convoitent par intérêt quand d’autres le rejettent par manque de sincérité. Le milieu sans être sectaire évolue sous le signe d’une liberté très particulière qui semble lui convenir, mais à quel prix ? Il n’y a pas d’âge pour réapprendre à vivre. On dirait même qu’on ne fait que ça toute sa vie comme si l’on ne retenait rien de l’existence.