Le naufrage de la Delphine

Il ne s’agit pas seulement du texte de la retranscription du manuscrit dont j’ai hérité d’Alfred, mon aïeul dont j’ai retrouvé le sillage et me suis inscrit dans ses pas pour retrouver les décors de son épopée.Depuis, l’auteur (descendant d’Alfred) a trouvé d’autres sources qui complètent les faits vécus. Comme le témoignage de l’un des passagers, mais également celui de l’un des marins resté sur l’île alors qu’Alfred et six autres membres de l’équipage partent chercher de l’aide en canot à Chiloé située à 1250 km au Nord.Tout aussi passionnant, le rapport de mer du capitaine retrouvé dans les sources consulaires au Chili. Et pour finir, le brouillon d’Alfred qui recèle mille détails non retenus dans la rédaction finale 53 ans plus tard !En effet un jeune homme de 22 ans ne raconte pas l’histoire comme le capitaine d’armement de la fin de vie. Autant de faits qui complètent l’histoire et qui n’apparaissent pas dans le manuscrit original. Aussi tous ces éléments ont été intégrés dans le récit que vous lirez. l’histoire est racontée à la première personne et conjuguée au présent (alors que le manuscrit utilise une conjugaison d’un autre temps), ce qui rend la lecture plus dynamique et résolument en phase avec les lecteurs d’aujourd’hui y compris les plus jeunes qui verront la une aventure extraordinaire.Ce texte est précédé d’un contexte historique qui permet de comprendre comment Alfred a choisi de devenir marin. Puis à la fin de son témoignage, et toujours mis dans ses mots, tout ce qui suit. Du destin de chaque marin à la carrière d’Alfred et cela jusqu’à la fin du siècle lorsqu’il disparaîtra en 1895. Le tout sur fond de saga maritime de l’évolution de la marine marchande qui a résolument changé, passant de la voile aux moyens de navigation modernes.Le tout illustré d’une dizaine de visuels, cartes, illustrations ou photos des lieux par lesquels il est passé.