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Une autre science est possible !

Stengers Isabelle, James William, Drumm Thierry
Date de parution 03/01/2013
EAN: 9782359250664
Disponibilité Manque temporaire
Le compromis qui a longtemps assuré aux chercheurs le minimum d'indépendance vitale est mort. L'économie de la connaissance est dépendante des intérêts privés. Un plaidoyer pour la slow science auquel répond, en miroir, et à un siècle de distance, un... Voir la description complète
Nom d'attributValeur d'attribut
Common books attribute
ÉditeurEMPECHEURS
Nombre de pages216
Langue du livreFrançais
AuteurStengers Isabelle, James William, Drumm Thierry
FormatPaperback / softback
Type de produitLivre
Date de parution03/01/2013
Poids267 g
Dimensions (épaisseur x largeur x hauteur)2,20 x 14,30 x 20,80 cm
Le compromis qui a longtemps assuré aux chercheurs le minimum d'indépendance vitale est mort. L'économie de la connaissance est dépendante des intérêts privés. Un plaidoyer pour la slow science auquel répond, en miroir, et à un siècle de distance, un brillant pamphlet du philosophe William James.Comme le fast food, la fast science, c'est vite fait, pas bon et pas très digeste ! Une économie spéculative – avec ses bulles et ses krachs – s'est emparée de la recherche scientifique : les chercheurs doivent intéresser des " partenaires " industriels, participer aux jeux guerriers de l'économie compétitive. Conformisme, compétitivité, opportunisme et flexibilité : c'est la formule de l'excellence. Mais comment poser publiquement la question d'un désastre lorsque l'on ne veut pas que le public perde confiance en " sa " science ? Les mots d'ordre comme " Sauvons la recherche " font consensus, alors qu'ils ne posent surtout pas la bonne question : " De quoi faut-il la sauver ? " Isabelle Stengers montre que les chercheurs doivent cesser de se prendre pour le " cerveau pensant, rationnel, de l'humanité ", refuser que leur expertise serve à faire taire l'inquiétude de l'opinion, à propager la croyance en un progrès scientifique inéluctable capable de résoudre les grands problèmes de sociétés. Il s'agit pour eux de nouer des liens avec un public potentiellement intelligent et curieux, c'est-à-dire aussi de produire des savoirs dignes de cette ambition. En 1903, le philosophe américain William James (1842-1910) publiait " Le poulpe du doctorat ". Il éprouvait une telle répugnance vis-à-vis de l'enseignement académique qu'il se présentait comme un outsider, voire un charlatan. Au regard des plus récentes inventions institutionnelles visant à évaluer les chercheurs, les examens auxquels James s'en prend apparaissent pourtant comme d'innocents archaïsmes... Le poulpe enlace les chercheurs plus puissamment que jamais.