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JOURNÉES 1945-1971

Séféris Georges, Ortlieb Ortlieb
Date de parution 17/10/2025
EAN: 9782358732116
Disponibilité Disponible chez l'éditeur
Le présent volume, avec lequel s’achève notre traduction intégrale des9 tomes de l’édition grecque des Journées, peut légitimement apparaître,dans la lignée du précédent, comme le livre « total » d’un poète, d’un dia-riste et d’un diplomate qui serai... Voir la description complète
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ÉditeurBRUIT DU TEMPS
Nombre de pages850
Langue du livreFrançais
AuteurSéféris Georges, Ortlieb Ortlieb
FormatPaperback / softback
Type de produitLivre
Date de parution17/10/2025
Poids806 g
Dimensions (épaisseur x largeur x hauteur)3,50 x 13,50 x 20,50 cm
Le présent volume, avec lequel s’achève notre traduction intégrale des9 tomes de l’édition grecque des Journées, peut légitimement apparaître,dans la lignée du précédent, comme le livre « total » d’un poète, d’un dia-riste et d’un diplomate qui serait en même temps essayiste, historien, épis-tolier, photographe, traducteur, mélomane et lexicographe à ses heures.Notre premier tome s’achevait sur les journées glaçantes du mois dedécembre 1944, avec ses manifestations, ses combats de rues et ses tue-ries, annonciateurs de la guerre civile qui allait bientôt écarteler le pays.La nomination de Georges Séféris au poste de conseiller d’ambassadeà Ankara, en 1948, lui permettra d’y échapper en grande partie, mais enaiguisant le sentiment douloureux et ambulant que la Grèce lui inspiredepuis toujours. Tout comme le feront ses missions successives, à Londresd’abord, au début des années 50, et dans les pays du Moyen-Orient ensuite(Liban, Syrie, Iraq, Jordanie), à nouveau sillonnés pour l’occasion en tantqu’ambassadeur itinérant. À la fin des années 50, et jusqu’à son retour défi-nitif en Grèce en 1962, le voyageur impénitent qu’il avait été jusqu’alorsparaîtra s’estomper devant celui qui est entre-temps devenu l’ambassadeurde Grèce en Grande-Bretagne, dernière étape d’une longue, pesante, car-rière diplomatique. En Angleterre même, l’ambassadeur finira par s’effacerdevant le poète lorsque viendra le temps des honneurs et d’une reconnais-sance d’autant plus assurée, dirait-on, qu’elle aura été relativement tar-dive, et qui culminera avec l’attribution du prix Nobel de littérature, ennovembre 1963. La petite dizaine d’années qu’il lui restera à vivre, il lespassera à arpenter son Ithaque retrouvée, tel un Ulysse réconcilié – même siles toutes dernières seront assombries et rendues mutiques par la dictaturedes colonels et la chape de plomb que ceux-ci imposent au pays.Au centre de ces pages, il y a, dans les années 1950 la découverte émer-veillée de Chypre à l’automne 1953, comme une sorte de miraclevenant en quelque sorte réparer la désolation que fut le retour au para-dis perdu de son enfance, Skala, lors d’un voyage en Asie Mineure. Ony trouvera aussi l’évocation de ses amitiés lumineuses avec T.S. Eliot,Saint-John Perse, Yves Bonnefoy, ses rencontres avec Henri Michaux,Paul Éluard, Dylan Thomas ou Pierre Leyris – qui contribuent à faire delui notre quasi-contemporain – et, surtout, le lien indéfectible qui l’unis-sait à son pays, la Grèce, dans sa grandeur et ses petitesses. Mais au-delà de la radiographie d’une époque et d’une identité, cette somme estd’abord, et avant tout, le vademecum d’un poète qui ne cesse de s’inter-roger sur son art, à la recherche des conditions qui lui permettront des’acquitter au mieux de sa tâche. Car c’est au poète, aussi bien, qu’il revient« d’incarner sous sa forme la plus achevée la dimension spirituelle de l’airehellénique, dont il se trouve être le porte-parole le plus responsable ».