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Simon Rouet Consul de France à Mossoul en 1845, pionnier méconnu de l’archéologie assyrienne

LEQUIME JEROME
Date de parution 01/12/2022
EAN: 9782355181252
Disponibilité Disponible chez l'éditeur
Nommé vice-consul de France à Mossoul (Irak) en juin 1845 en remplacement d’Émile Botta las des vexations et « insolences personnelles du pacha et de son entourage » dont ce dernier était l’objet depuis l’attentat contre le couvent dominicain d’août ... Voir la description complète
Nom d'attributValeur d'attribut
Common books attribute
ÉditeurMERGOIL
Nombre de pages195
Langue du livreFrançais
AuteurLEQUIME JEROME
FormatHardback
Type de produitLivre
Date de parution01/12/2022
Poids650 g
Dimensions (épaisseur x largeur x hauteur)1,80 x 16,00 x 21,00 cm
Nommé vice-consul de France à Mossoul (Irak) en juin 1845 en remplacement d’Émile Botta las des vexations et « insolences personnelles du pacha et de son entourage » dont ce dernier était l’objet depuis l’attentat contre le couvent dominicain d’août 1844, Simon Rouet [1818-1848] appartient à cette génération de diplomates européens qualifiés de « consuls-archéologues » qui, férus d’histoire, vont s’adonner avec d’autant plus de détermination et de zèle aux recherches archéologiques en Mésopotamie que les découvertes qui en résulteront seront jugées inestimables - c’est à Rouet que l’on doit notamment la découverte des sites remarquables de Maltaï et de Bavian [Khinis] avec ses sculptures du roi Sennacherib, la poursuite des fouilles à Nimroud, Arbelles ainsi qu’à Quyundijk, la célèbre Ninive.Mais, là où d’ordinaire on ne voyait entre la France et la Grande-Bretagne qu’un conflit d’ordre essentiellement politique sur fond de patriotisme et de nationalisme chauvin, on découvre à travers sa correspondance que cette rivalité entre les deux nations s’avérait d’abord et avant tout religieuse. Lorsque le consulat français est fondé à Mossoul en 1842, l’ordre des Frères Prêcheurs vient d’y établir en août de l’année précédente un couvent tandis que la Grande-Bretagne y avait créé une antenne diplomatique dès 1840, suivie d’une mission anglicane en 1843 confiée au sulfureux Georges Badger, partisan du Puseyisme, dit Mouvement d’Oxford – ce dernier, propre beau-frère du vice-consul britannique Christian Rassam, chaldéen converti au protestantisme. À la même époque, la région toute entière est le théâtre de tentatives répétées des missions américaines « biblistes » visant à convertir les Chrétiensd’Orient [Jacobites, Chaldéens et Nestoriens] et ce, dans un climat ambiant tendu rendu d’autant plus complexe qu’attisé par certaines factions musulmanes fanatiques, anti-occidentales.C’est dans ce contexte de lutte d’influence entre Français et Britanniques qu’apparait Simon Rouet, passé jusqu’ici inaperçu. Ainsi la nature même des rivalités s’en trouve-t-elle éclairée. Et l’on reste en proie à la stupéfaction devant ce manque de discernement des autorités françaises alors qu’au cours de la décade 1845-1855 se jouait le sort de l’archéologie assyrienne – avec les conséquences que l’on sait sur les collections respectives du Louvre et du British Museum. À côté des figures emblématiques de Rawlinson, Botta, Layard, Ross, Kennett Loftus et Place, voici ce portrait de Simon Rouet destiné à le tirer de l’oubli où, fâcheusement, il était tombé.