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Chasse et élevage au Premier âge du Fer dans le nord-est de la France

Sophie GOUDEMEZ
Date de parution 28/03/2018
EAN: 9782355180767
Disponibilité Disponible chez l'éditeur
cette première synthèse des faunes hallstattiennes se fonde sur près de 160 000 restes osseux issus de quinze habitats. Parmi eux, certains sont fortifiés et occupent des promontoires rocheux, d’autres sont des occupations rurales, et l’on compte éga... Voir la description complète
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ÉditeurMERGOIL
Nombre de pages263
Langue du livreFrançais
AuteurSophie GOUDEMEZ
FormatHardback
Type de produitLivre
Date de parution28/03/2018
Poids800 g
Dimensions (épaisseur x largeur x hauteur)1,30 x 21,00 x 29,70 cm
cette première synthèse des faunes hallstattiennes se fonde sur près de 160 000 restes osseux issus de quinze habitats. Parmi eux, certains sont fortifiés et occupent des promontoires rocheux, d’autres sont des occupations rurales, et l’on compte également un contexte un peu particulier, celui de Bourges « Avaricum », première attestation d’une forme d’urbanisme hallstattien en France. Durant ces cinq siècles (800 - 430 av. J.-C.), des changements sociaux et culturels marquent les communautés, non seulement dans le quart nord-est de la France, mais plus largement vers l’est jusqu’en Autriche. Cela se traduit notamment par l’émergence d’habitats fortifiés et par l’apparition de riches tombes sous tumuli, potentiels marqueurs d’une société plus hiérarchisée. De nombreux questionnements se posent alors, au sein desquels les échanges entre communautés occupent une place importante puisqu’ils sont à l’origine de la diffusion de ce phénomène culturel, mais également de son existence. Quant à la variété des sites, des places fortes comme des occupations rurales, elle est à l’origine de nombreuses interrogations sur l’organisation sociale etéconomique des communautés.L’analyse des restes animaux, vestiges de repas pour la plupart, permet d’aborder ces sujets. L'étude des morphologies des animaux domestiques, par exemple, révèle la présence de grands chevaux et de grands boeufs dans certaines places fortes, alors même que les tailles aux garrots des animaux diminuent progressivement au fil de la période. Par ailleurs, les analyses des compositions des troupeaux (espèces, âges, sexes) et des productions animales mettent elles aussi en lumière des différences entre les habitats fortifiés, ouverts ou urbanisés, tout en laissant entrevoir certaines formes de relations entre eux.Cette recherche vient ainsi enrichir notre approche des sociétés hallstattiennes, en plus de compléter l’histoire de l’élevage, de la chasse et des pratiques alimentaires depuis le Néolithique jusqu’à nos jours.