Traitement en cours...
Fermer la notification

Toutes nos lignes téléphoniques...

sont actuellement en dérangement du fait de l'opérateur (SFR), qui nous dit mettre tout en œuvre pour rétablir la situation dans les plus brefs délais mais jusqu'ici n'a pas réussi à le faire.
Nous restons cependant à votre disposition par d'autres moyens pour vous informer.
Si vous souhaitez connaître les dates estimées d’expédition des titres que vous avez commandés, pensez à simplement consulter le détail de vos commandes sur side.fr.
Si vous avez besoin d’une autre information, vous pouvez, selon votre urgence, écrire à notre service clients à france@side.fr ou appeler directement votre représentant ou appeler le 06 34 54 96 63, le numéro d'urgence temporaire que nous avons mis en place en attendant de retrouver notre accueil téléphonique habituel.

Afficher la notification

Les Déesses incommodées

Rouvière Jean-Marc, Dupuy Delphine
Date de parution 05/06/2025
EAN: 9782336524825
Disponibilité Disponible chez l'éditeur
A la suite de Au prisme du readymade (2023), Les Déesses incommodées prolonge une philosophie de l’objet d’art, sous l’espèce du fragment statuaire.Le plus souvent, le fragment n’est vu que comme une partie – accidentelle ou non, retrouvée ou perdue ... Voir la description complète
Nom d'attributValeur d'attribut
Common books attribute
ÉditeurL'HARMATTAN
Nombre de pages198
Langue du livreFrançais
AuteurRouvière Jean-Marc, Dupuy Delphine
FormatPaperback / softback
Type de produitLivre
Date de parution05/06/2025
Poids237 g
Dimensions (épaisseur x largeur x hauteur)1,10 x 13,50 x 21,50 cm
Vers une philosophie du fragment statuaire
A la suite de Au prisme du readymade (2023), Les Déesses incommodées prolonge une philosophie de l’objet d’art, sous l’espèce du fragment statuaire.Le plus souvent, le fragment n’est vu que comme une partie – accidentelle ou non, retrouvée ou perdue – d’une statue qualifiée uniquement d’œuvre d’art quel que soit le motif de sa création. Ce regard simplement patrimonial sur des fragments exfiltrés de leurs gîtes séculaires risque de mettre de côté le sens premier de l’œuvre antique ainsi que les circonstances singulières de sa présentation originelle. N’oublions pas que l’art profane est jeune de quelques siècles, alors que l’art religieux est au moins cinq fois millénaire.Les représentations des Vénus appartiennent à l’expression de la mythologie qui pour les Grecs était chose sérieuse en tant que vérité du monde et en rien un conte merveilleux et métaphorique ; la splendeur des représentations statuaires associées à cette foi était un signe distinctif soit votif soit funéraire du prestige social. C’est pourquoi on peut se demander ce que serait la Vénus sans bras aux yeux d’un Antique croyant en sa déesse ?Les Vénus et les Victoires de nos musées, malgré leurs manques comme autant d’incommodités, demeurent elles-mêmes, comme de magnifiques déesses bien qu’incommodées. On peut penser ici à Valéry s’interrogeant en 1932 : « Je pense à la Grèce coupée en morceaux, aux membres d’Athènes dans les musées. Les Anciens eussent-ils recueilli des choses cassées ? ».