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Otium

Pire Jean-Miguel, De loisy Jean
Date de parution 26/02/2020
EAN: 9782330130251
Disponibilité Disponible chez l'éditeur
Le négoce envahit désormais nos vies. Converties en "temps de cerveau disponible", la rêverie, l'étude, la contemplation gratuites n'ont plus guère de place dans un univers entièrement marchandisé. Nous comprenons que cette mutation altère une part p... Voir la description complète
Nom d'attributValeur d'attribut
Common books attribute
ÉditeurACTES SUD
Nombre de pages224
Langue du livreFrançais
AuteurPire Jean-Miguel, De loisy Jean
FormatPaperback / softback
Type de produitLivre
Date de parution26/02/2020
Poids214 g
Dimensions (épaisseur x largeur x hauteur)1,60 x 11,60 x 21,70 cm
Art, éducation, démocratie
Le négoce envahit désormais nos vies. Converties en "temps de cerveau disponible", la rêverie, l'étude, la contemplation gratuites n'ont plus guère de place dans un univers entièrement marchandisé. Nous comprenons que cette mutation altère une part précieuse de notre existence mais nous peinons à la nommer. D'origine latine, le mot "négoce" vient de «nec» «otium», c'est-à-dire la négation du loisir. Dans l'Antiquité, le loisir était pourtant considéré comme l'un des moments les plus désirables et les plus vertueux de la vie. Affranchis des tâches élémentaires, des préjugés, des croyances, des intérêts, les citoyens pouvaient se dédier à la quête du sens, de la beauté, de la sagesse. Notamment grâce à l'«otium studieux», ils jouissaient du plus haut degré d'autonomie et de désintéressement jamais inventé. Plus tard, au lieu de s'étendre à tous, l'«otium »se vit dénigré par la morale dominante qui le considérait improductif. En revanche, pour une minorité, il restait indissociable de la vraie liberté et de tout projet démocratique Revisitant cette histoire méconnue, Jean-Miguel Pire montre combien la redécouverte du loisir studieux peut nous émanciper. Il se demande comment la République peut aider chacun à jouir enfin d'un «otium »fécond pour lui-même et pour sa contribution au bien commun. Longtemps jugée futile au pays de Descartes, l'éducation artistique représente ici la meilleure des initiations : inutile, incalculable, irréductible, l'art n'est-il pas "ce qu'il y a de plus réel, la plus austère école de la vie, et le vrai jugement dernier" comme l'écrivit Proust?