Dialegein entre Hegel, Beethoven, Husserl et Heidegger

Ce texte, construit sous une forme sonate, se compose de quatre mouvements. Il se veut d’un ton allegro moderato (à moins d’avis contraires dans la marge), utilisant le « nous » comme si nous assistions à un séminaire et à une nouvelle expérience d’écriture et de lecture.Outre les quatre personnages centraux, ce Dialegein propose au passage un dialogue avec Kant, Mozart, Freud et Lacan, et est suivi d’un texte inédit intitulé Le cheminement d’un questionnement authentique chez Heidegger. Son sujet consiste à compter jusqu’à quatre pour saisir l’influence de la mort de Dieu sur le destin social dans une société numérique, aux repères éclatés, et où, malgré tout, la place et les revendications du Moi demeurent privilégiées. L’originalité de ce texte se veut dans la conception et la présentation d’une quatrième forme de liberté - initiée et conceptualisée par Hegel, composée par Beethoven, opérée par Husserl et pensée par Heidegger - pour décadrer l’organisation du sujet et de la société numérique, pour les déplacer vers une notion de liberté conçue comme une responsabilité, à partir de ses propres exigences, et visant une communautisation de sujets. Son prétexte consiste à introduire et définir les termes d’une désinence philosophique, qui s’inspire de la linguistique et de la musique, et qui vise à décrire le mouvement du concept vers le Concept.