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Romulus, Quirinus et Victoria

Grandazzi Alexandre, Vé Karlis Konrads
Date de parution 03/12/2021
EAN: 9782251452609
Disponibilité Disponible chez l'éditeur
La période entre 338 et 290 av. J.-C. marque le début de l’entreprise de conquête systématique, qui permit à Rome de devenir maîtresse de ce qui était considéré comme la « terre habitée », avec les premières étapes qu’en furent la soumission du Latiu... Voir la description complète
Nom d'attributValeur d'attribut
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ÉditeurBELLES LETTRES
Nombre de pages368
Langue du livreFrançais
AuteurGrandazzi Alexandre, Vé Karlis Konrads
FormatPaperback / softback
Type de produitLivre
Date de parution03/12/2021
Poids556 g
Dimensions (épaisseur x largeur x hauteur)2,00 x 15,80 x 23,90 cm
La construction d’une mémoire collective à Rome entre 338 et 290 av. J.-C.
La période entre 338 et 290 av. J.-C. marque le début de l’entreprise de conquête systématique, qui permit à Rome de devenir maîtresse de ce qui était considéré comme la « terre habitée », avec les premières étapes qu’en furent la soumission du Latium et l’achèvement des guerres, longues et difficiles, contre les Samnites. Rome était enfin sortie du conflit des ordres qui avait vu s’affronter les patriciens et les plébéiens : elle avait désormais à sa tête une aristocratie regroupant des représentants des deux parties de la cité, la nobilitas, qui lança la ville dans une politique d’expansion, rendue possible par la disparition des tensions du passé. Mais, comme tout impérialisme, l’impérialisme romain devait se fonder sur une idéologie : l’auteur montre que cela se fit par la construction d’une mémoire historique attribuant à la cité, depuis sa fondation par Romulus, une mission de domination universelle, voulue et garantie par les dieux. Cette émergence d’une idéologie d’État se traduisit par la construction de nouveaux temples, celui d’une nouvelle venue dans le panthéon romain, la déesse de la Victoire Victoria et celui de Quirinus, c’est-à-dire le fondateur de Rome divinisé. L’auteur étudie minutieusement les faits, en analysant en détail les textes des auteurs anciens mais aussi ayant recours aux données les plus récentes de l’archéologie, que la riche iconographie fournie dans l’ouvrage permet d’appréhender. Il n’est pas indifférent que l’auteur, Karlis Konrads Vé, soit né à Riga, en Lettonie, donc dans un pays que son histoire rend particulièrement sensible à la question de l’impérialisme. Parfaitement francophone, il nous livre ici des réflexions qu’il avait commencé à développer dans le cadre d’un doctorat soutenu en Sorbonne en 2014.