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Convalescences

Ménager Daniel
Date de parution 19/06/2020
EAN: 9782251451022
Disponibilité Disponible chez l'éditeur
Les médecins se montrent souvent désarmés devant cet « entre-deux » qu’on appelle « convalescence » : période floue, hésitante. Ce n’est plus la maladie, ce n’est pas encore la santé recouvrée. Blessé, le chevalier médiéval attend avec impatience le ... Voir la description complète
Nom d'attributValeur d'attribut
Common books attribute
ÉditeurBELLES LETTRES
Nombre de pages222
Langue du livreFrançais
AuteurMénager Daniel
FormatPaperback / softback
Type de produitLivre
Date de parution19/06/2020
Poids362 g
Dimensions (épaisseur x largeur x hauteur)1,70 x 16,00 x 23,00 cm
La Littérature au repos
Les médecins se montrent souvent désarmés devant cet « entre-deux » qu’on appelle « convalescence » : période floue, hésitante. Ce n’est plus la maladie, ce n’est pas encore la santé recouvrée. Blessé, le chevalier médiéval attend avec impatience le moment de remonter à cheval.Ce repos forcé inquiète les moralistes et les familles bourgeoises car il oublie les bonheurs de la vie active. Mais son trésor de sensations enchante les romanciers, comme on le voit bien chez Jane Austen, Madame de Staël, Zola, Henry James, Rilke, Proust, Thomas Mann et tant d’autres. La convalescence préside aussi à des expériences amoureuses, dont certaines frôlent l’interdiction. La paix de la chambre ou l’effort demandé par la société ? Goethe hésite.Religion et société bénissent la convalescence quand elle permet des révisions de vie, voire des conversions dont le roman du XIXe siècle a été friand et dont les plus exemplaires se trouvent dans le roman russe, notamment chez Tolstoï.Le XXe siècle leur porte un coup de grâce. Nous sommes et nous restons de grands malades. Du même coup, nous voilà devenus plus sensibles, plus attentifs, comme l’avait dit Nietzsche, à des bonheurs aussi intenses que, parfois, minuscules. Car les conforts de la convalescence ne résistent pas aux catastrophes des temps modernes, ce que montrent bien les romanciers les plus tragiques (Döblin, Céline).