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Paradoxe sur le roman

Haedens Kléber
Date de parution 01/01/1967
EAN: 9782246805793
Disponibilité Disponible chez l'éditeur
Critiques et romanciers s'entendent mal ; c'est une tradition. Les premiers, avec une remarquable constance, se trompent dans leurs jugements, et les autres continuent, malgré tout, à écouter leurs conseils erronés. Pourquoi cette mésentente, ce divo... Voir la description complète
Nom d'attributValeur d'attribut
Common books attribute
ÉditeurGRASSET
Nombre de pages188
Langue du livreFrançais
AuteurHaedens Kléber
FormatOther book format
Type de produitLivre
Date de parution01/01/1967
Poids193 g
Dimensions (épaisseur x largeur x hauteur)1,00 x 12,70 x 20,30 cm
Critiques et romanciers s'entendent mal ; c'est une tradition. Les premiers, avec une remarquable constance, se trompent dans leurs jugements, et les autres continuent, malgré tout, à écouter leurs conseils erronés. Pourquoi cette mésentente, ce divorce ? C'est tout " PARADOXE SUR LE ROMAN ", genre très libre auquel on voudrait imposer des règles, comme si le génie et l'invention obéissait à des lois.Les critiques parlent de " vrais romans ", mais les grandes oeuvres, celles de Proust, de Kafka ou de Faulkner, par exemple, sont-elles des " vrais romans ", orthodoxes ? On tient pour une qualité de créer des " personnages vivants ", mais sait-on ce qu'est un homme et comment il vit ? Cette notion courante est une fiction commode, la pire des conventions. Le réalisme tant prôné est lui aussi un préjugé parfaitement " irréaliste ", et la vraisemblance est une fadaise. Quant au " témoignage ", c'est un attrape-nigaud. Lit-on Balzac parce qu'il est un " témoin de son temps ", ou parce qu'il est un grand écrivain ?La règle est pourtant simple. Il suffit de " partir à l'aventure ", et de " ne pas suivre le chemin des autres ".Cette évidence demeure soigneusement méconnue. Aujourd'hui, les doctrinaires sont plus virulents et plus dangereux que jamais. Après la terreur de la " littérature engagée ", au lendemain de la Libération, nous vivons à présent sous la tyrannie du " nouveau roman ", " plate et triste machine conçue pour aboutir à la destruction totale de la littérature ".Kléber Haedens, qui peut être mordant ou passionné avec le talent que l'on sait, n'est tendre ni pour Sartre, ni pour Robbe-Grillet, ni pour Nathalie Sarraute, qu'il considère comme des fossoyeurs irresponsables...Cette vigoureuse contre-offensive d'un des rares esprits libres de notre époque, n'est pas seulement le prétexte d'un réjouissant morceau de bravoure incisif et polémique : c'est un cri d'alarme. On doit l'entendre.