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Le dernier poilu. Lazare Ponticelli

Fourcade Véronique
Date de parution 22/10/2008
EAN: 9782234061842
Disponibilité Disponible chez l'éditeur
Le nom de Ponticelli restera désormais dans l’Histoire comme celui du dernier témoin des atrocités de la Première Guerre mondiale. On sait moins qu’il figure, plus discrètement il est vrai, dans les annales du monde économique et industriel français.... Voir la description complète
Nom d'attributValeur d'attribut
Common books attribute
ÉditeurSTOCK
Nombre de pages240
Langue du livreFrançais
AuteurFourcade Véronique
FormatOther book format
Type de produitLivre
Date de parution22/10/2008
Poids267 g
Dimensions (épaisseur x largeur x hauteur)0,00 x 13,50 x 21,50 cm
Le nom de Ponticelli restera désormais dans l’Histoire comme celui du dernier témoin des atrocités de la Première Guerre mondiale. On sait moins qu’il figure, plus discrètement il est vrai, dans les annales du monde économique et industriel français. Car la vie extraordinaire de Lazare Ponticelli ne se résume pas à ses faits d’armes, ses six ans de mobilisation, sa « croix de guerre » italienne.Lazare ne sait ni lire ni écrire et ne parle pas français lorsque, à l’âge de 9 ans, il fuit la misère de son Italie natale pour rejoindre, seul, sa mère et ses deux frères à Paris. Après l’épreuve de 14-18, les trois frères travaillent dur comme ramoneurs. Analphabètes, leurs mains débordent d’intelligence et leurs muscles de courage. Ils créent une entreprise de montage et d’entretien de cheminées d’usine. Après la seconde guerre mondiale durant laquelle les frères apportent leur contribution à la Résistance, la société Ponticelli diversifie ses activités, emploie des milliers de personnes, ouvre plusieurs agences à l’étranger et en province dont une en 1955 à Bassens, en Gironde, où le groupe emploie aujourd’hui 250 personnes. Malgré son ascension sociale, l’homme n’a jamais quitté son petit pavillon du Kremlin-Bicêtre, où il s’était installé en 1922. Plus que centenaire, il y vivait seul, faisant tous les jours son marché et lisant les chroniques économiques des journaux pour boursicoter, lui qui avait veillé à ce que sa société ne soit jamais cotée en Bourse ! En 1996, il obtient la Légion d’honneur. Son dernier défi était d’être « le der des ders », il l’a réussi : il meurt le 12 mars 2008 à l’âge de 110 ans, trois semaines après l’avant-dernier, Louis de Cazenave. .