Un premier roman remarquable. TéléramaUne spirale glaçante qui nous entraîne irrémédiablement vers le fond, doublée d'une véritable performance qui tient en haleine le lecteur, happé par la tension dramatique. Page des librairesSur les abruptes collines de Cumbrie, dans le nord-ouest de l'Angleterre, on est berger de père en fils. Steve Eliman, un temps chauffeur routier, est de retour dans la modeste ferme familiale pour épauler son père vieillissant lorsqu'une épidémie de fièvre aphteuse frappe la région, vidant les vallées de leurs moutons, inondant le ciel d'une fumée noire.Frappé de plein fouet par cette tragédie, Steve n'a d'autre choix que de se mettre au service de William Herne, un éleveur voisin, qui l'entraîne dans une périlleuse entreprise au nom de leur survie commune. Mais c'est compter sans les sentiments qu'Helen, l'épouse de ce dernier, réveille chez Steve, et le cortège de sourdes rivalités entre les deux hommes. D'autant que les choses ne vont pas vraiment se passer comme prévu... Dans ce premier roman qui n'est pas sans évoquer l'univers à la Cormac McCarthy, Scott Preston plonge le lecteur au coeur du monde rural d'aujourd'hui et de son impitoyable réalité, maintenant un suspense oppressant jusqu'à la dernière ligne.Un humour noir tranchant et des éclats de beauté foudroyants... moitié Tarantino et moitié réalisme nordique. The GuardianD'abord, il y a la puissance de la langue tout à la fois réaliste, crue, triviale même, et porteuse d'images d'une beauté à couper le souffle, piquée d'étincelles poétiques. Une langue d'une rare énergie, sombre, nerveuse, à l'os, tout autant qu'incandescente. Michel Abescat, France InterOn sort de là avec de la suie sur le visage, de la gadoue sous les ongles, un sale goût de bière dans la gorge, l'esprit rempli d'orages, de nuits sans lendemain. Et cette odeur de laine et de viande. Scott Preston dirige ses phrases comme un berger conduit son troupeau.Eric Neuhoff, Le Figaro littéraireLe Sang des collinesfait partie de ces textes qui vibrent longtemps chez le lecteur, après l'avoir traversé d'images et de sensations mémorables. Un premier roman remarquable, âpre et magnétique, porté par une écriture qui épouse la beauté aride des paysages rocheux de Cumbrie.Yoann Labroux Satabin, TéléramaScott Preston fait des âpres collines de la région de Cumbrie le décor de son premier roman, western anglais rural habité par une langue splendide, qui charrie violence et désolation.Élise Lépine, Le Point